Celles-ci se confient sur leur quotidien. "La grève nous gêne, il faut se provisionner, et on n'a pas les moyens" raconte l'une d'entre elles.
"Avec la grève, nos maris touchent par leurs payes" explique l'autre.
Alors à Besançon, on fait ses courses comme on peut. Au coup par coup. Le choix semble parfois limité dans les rayons des magasins. Les unes font quelques réserves de sucre. "Je trouve cela idiot, on n'est pas en période de guerre, c'est idiot de faire des se ruer sur les étalages" confie une femme.
Pommes de terre, patates, tomates, manquent dans certains commerces bisontins.
Mai 68 : les conséquences de la grève sur les ménagères