C'est dans la capitale du Doubs que Victor Hugo pousse ses premiers cris. La série "Besançon la Romanesque" vous fait remonter dans le temps aux côtés de l'auteur des Misérables, et retrace ses liens avec la Franche-Comté.
Le décompte officiel n'existe sans doute pas, mais si Victor Hugo n'aura passé qu'une poignée de semaines entre les murs de Besançon, il fait peu de doute que la ville compte le plus grand nombre d'hommages au célébrissime écrivain par kilomètre carré.
Un effort légitime tant la renommée de ce titan des lettres mondiales contribue au rayonnement de l'ancienne capitale de la Franche-Comté. Pas un élève, sur tous les continents du globe, qui étudie le destin de l'auteur de Notre-Dame de Paris ou des Misérables ne peut ignorer le nom de sa ville natale. Et ils sont nombreux, issus des rangs du Centre de Linguistique Appliquée de renommée internationale ou simples pèlerins de passage, à communier place Victor Hugo dans l'ombre de la maison natale du grand homme.
Longtemps frustré, ce culte à la poésie peut, depuis 2013, s'abriter entre les murs de la maison Victor Hugo, espace de rencontres, d'expositions, de spectacles et d'ateliers pédagogiques, centrés, par fidélité au génie du lieu, autour de la littérature et de l’engagement citoyen.
► Découvrir la programmation culturelle dense de la Maison Victor Hugo
Mais si la demeure est un incontournable de la mémoire hugolienne à Besançon, il en est un nouveau, depuis quelques mois, à ne pas manquer : c'est le Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie. Là-bas, une immense statue de Victor Hugo impressionne petits et grands : depuis décembre 2022, un bronze édité à partir d'un plâtre de Rodin présente le poète en titan, dans la simple puissance d'une tenue d'Adam.
" On ne revêt pas Dieu d'une redingote !", aurait fulminé Rodin auprès de qui l'on se serait étonné de la nudité du modèle. Ce merveilleux bronze noir de 2,10 m et 250 kg est un don de la fondation suisse Pierre Gianadda. Léonard Gianadda, son président, souhaitait ainsi réparer ce qu'il voyait "comme une injustice" : si Rodin avait portraituré Victor Hugo à plusieurs reprises, la ville natale de l'écrivain ne disposait d'aucun exemplaire de cette œuvre emblématique, désormais visible au cœur de ses collections.
► Découvrir le musée des Beaux-Arts
Besançon et son plus célèbre enfant terrible : une histoire à découvrir ou redécouvrir grâce à Besançon la Romanesque, et Victor Hugo, ou le bisontin malgré lui.
Texte d’Alexandre Perret-Gentil (Dans la Boucle productions)
Retrouvez les 10 épisodes de la série Besançon la Romanesque en intégralité sur France.tv.