Mardi 7 et samedi 11 février, les syndicats appellent les Français dans la rue une troisième fois contre la réforme des retraites. Retrouvez dans cet article une carte interactive des lieux et horaires des manifestations prévues en Franche-Comté.
Cette semaine, deux nouvelles journées de mobilisation sont prévues dans toute la France, pour maintenir la pression sur le gouvernement quant à la réforme des retraites. Alors que le projet de loi entre à l'Assemblée nationale, l'ensemble des organisations syndicales ont appelé une troisième fois à la grève le mardi 7 février mais aussi le samedi 11 février.
Lors du dernier mouvement social, le 31 janvier dernier, les chiffres des personnes mobilisées dans les cortèges étaient en hausse. En sera-t-il de même cette-fois ci ?
Plusieurs rassemblements sont prévus dans toute la France et notamment en Franche-Comté. À Belfort, une marche aux flambeaux est organisée le 7 février à 18h00 au départ du parking Arsenal. Les horaires des autres rassemblements sont à consulter grâce à notre carte interactive :
"Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population mais aussi celles et ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue", explique le syndicat SNPCA-CGC. Les revendications restent les mêmes que depuis le début de la mobilisation : retrait de la réforme des retraites.
La Première ministre Elisabeth Borne a fait un geste concernant les carrières longues. Elle espère éviter le passage en force et l'utilisation du 49.3. Les personnes qui ont commencé à travailler à 20 ans pourraient partir à 63 ans et non 64, comme prévu dans le projet de loi, s’ils ont toutes leurs annuité, c’est-à-dire s’ils ont cotisé 43 ans.
Grâce à cet aménagement de la réforme, le gouvernement espère convaincre les députés Républicains de voter le texte et de permettre ainsi le passage de cette réforme particulièrement décriée et rejetée par une majorité de Françaises et Français, 69%, selon un dernier sondage Ifop.