FCSM. "Il y a toujours un doute", à Sochaux, les salariés du club dans l'attente des liquidités annoncées

Enfin le bout du tunnel pour le FC Sochaux-Montbéliard ? Un accord entre Romain Peugeot et Nenking pourrait renflouer les caisses à temps pour obtenir un maintien en Ligue 2. Échaudés, les salariés du club préfèrent ne pas crier victoire trop tôt.

La nouvelle est tombée en fin de matinée : Romain Peugeot, arrière-petit-fils du fondateur du FCSM, et Nenking, conglomérat chinois actuel propriétaire unique du club, sont tombés d'accord sur le rachat partiel et le partage de la dette du Football Club Sochaux-Montbéliard. Un accord qui pourrait aboutir au maintien en Ligue 2. Mais sur place, les salariés du FCSM préfèrent rester prudents. 

"On est à moitié soulagés, parce qu'un accord a été trouvé, mais on a toujours un peu peur que l'argent ne soit pas versé complètement", résume Franck Cornevaux, cuisinier du centre de formation et représentant du personnel du FCSM. 

L'accord signé prévoirait que Romain Peugeot et ses investisseurs renflouent les finances du club à hauteur de 8 millions d'euros, Nenking complétant les 4 millions restants pour espérer obtenir l'aval du Comité exécutif de la Fédération française de football, pour un maintien en Ligue 2. "Le plus important, c'est que l'argent soit versé", commente Franck Cornevaux, "Si les 12 millions sont versés, je pense qu'à 90%, on sera en ligue 2". 

"On travaille un peu dans le vide"

"Il y a toujours un doute", explique ce dernier, "on a quand même été échaudés par le fait que Nenking s'était engagé à verser 12 millions et ne l'a pas fait". "On se dit 'Est-ce qu'ils vont vraiment verser la somme ? Est-ce que Peugeot a vraiment tous ses investisseurs ? Est-ce qu'ils vont verser l'argent ?".

Pour les salariés du club de football, la question est omniprésente : "on sait que s'il n'y a pas le cash, on ne passera pas, c'est clairement le dépôt de bilan". Il se dit dans les couloirs que le club n'avait en début de journée que les liquidités nécessaires à verser les salaires du mois de juillet. "On travaille un peu dans le vide, on ne sait pas trop où on va, ça commence à être long", soupire le salarié. "C'est pas évident, parce qu'on n'a pas beaucoup d'informations".

Le centre de formation du FCSM, dans lesquels les jeunes sportifs devaient reprendre les cours mi-juillet, a repoussé sa rentrée de quinze jours, au lundi 31 juillet. Le personnel du club les reverra-t-il ? Les prochains jours seront déterminants. 

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