A Chaux-Neuve, ils décollent de 118 mètres au dessus du sol. On les appelle les hommes oiseaux. Que ressentent les athlètes de l'équipe de France de combiné nordique avant de se lancer dans le vide. On a posé la question à Jason Lamy-Chappuis et ses équipiers.
Du bonheur, du stress, du vide, des doutes. Avec leurs mots, les membres de l'équipe de France de combiné nordique décrivent les sensations qui les accompagnent tout au long de l'hiver.
L'apprentissage du saut à ski se fait sur des années. S'élancer est toujours un moment où la concentration doit être de mise. Etre bien dans sa tête, soigner sa posture physique au moment du décollage de la table du tremplin, cette partie où les athlètes décollent.
Pour Jason Lamy-Chappuis, ce moment est unique. On a l'excitation , la peur, l'envie de bien faire. Il faut canaliser tout cela et rester dans sa bulle, dit-il. "Il faut se servir de ces émotions pour en faire du positif" ajoute le champion olympique de Vancouver qui retrouve le chemin des tremplins après deux ans d'abscence.
Le jeune Vosgien Antoine Gérard, évoque le stress au moment de la compétion. Mais cette joie lorsqu'il atterit dans la raquette après un bon saut.
Et il y a parfois de moments de doute, en haut des tremplins comme le confie Maxime Laheurte.