Le tribunal de commerce de Besançon se prononcera ce lundi sur l'avenir de la maison horlogère Péquignet à Morteau. La société est placée en liquidation judiciaire depuis le 30 novembre.
Quel avenir pour Péquignet ? Après trois mois de poursuite d'activité, la procédure arrive à son terme et la menace d'une fermeture éventuelle s'éloigne. Fondée en 1973, la maison horlogère Péquignet devrait sortir du précipice dans la douleur.
Etendard de la maison, le Calibre Royal, mouvement mécanique développé en 2010, intéresse dans un premier temps Swatch. Mais le groupe suisse qui ne veut reprendre aucun salarié n'a pas envoyé de dossier à Besançon. Abandonné aussi, l'autre projet d'un parisien passionné d'horlogerie
Finalement sur 43 demandes d'information, seules deux offres de reprise ont été déposées.
Ambre propose d'actualiser les modèles
D'un côté Ambre, voisine de Péquignet, propose de reprendre 11 des 38 salariés et de regrouper les ateliers sur son propre site mortuacien. L'entreprise est dirigée par Pascal Bole, président de la chambre française de l'horlogerie et des microtechniques.Après le rachat des marques Yonger and Bresson et Yéma, Ambre propose d'actualiser les modèles qui ont fait la renommée de Péquignet. Exit donc les brevets du calibre royal.
Des cadres veulent concerver les activités de la maison
En lice également l'offre de quatre cadres de Péquignet. Les trois commerciaux et ingénieur comptent garder 16 salariés et conserveraient l'ensemble des activités de la maison. C'est cette dernière proposition qui reccueille les faveurs du personnel.Le devenir de ce fleuron de l'horlogerie est entre les mains du tribunal de commerce de Besançon. Sa décision est attendue ce lundi à 15 heures.