Habitants, élus, commerçants, plus de 300 personnes ont défilé ce samedi 10 mars 2018 dans les rues de Valentigney (Doubs). Tous sont inquiets pour les 316 emplois menacés au sein de l'usine Japy.
Ils ont marché. De l'usine à la Place de la République. Elus et intersyndicales se mobilisent. Peugeot Japy, sous-traitant automobile est en difficulté. L'usine emploie 316 salariés permanents, 500 avec les intérimaires.
L'entreprise est en redressement judiciaire depuis le mois dernier et son sort sera examiné le 15 mars par le tribunal de commerce de Grenoble (Isère). Le groupe haut-savoyard Maike Automotive, maison mère de Japy connaît des difficultés financières.
L'entreprise de Valentigney est l'héritière de plus d'un siècle d'industrie locale. Elle a débuté comme filature textile de la famille d'industriels Japy avant de se convertir à l'automobile avec la famille Peugeot qui en est restée propriétaire jusqu'au début des années 2000.
De nombreux élus, Martial Bourquin, sénateur PS du Doubs ou Ian Boucard, député LR du Territoire de Belfort ont défilé. Certains commerçants avaient tombé le rideau. La mairie avait fermé ses portes.
Les syndicats refusent toute casse sociale. Deux repreneurs se sont manifestés. D'une part, Farinia, spécialiste français de la forge-fonderie et fournisseur de Peugeot Japy, a déposé une offre qui prévoit 58 licenciements. D'autre part, 4A Industrie, association entre un ancien dirigeant de Peugeot Japy et le patron de la Fonderie du Poitou Fonte, dans la Vienne.
Le cortège commence la manifestation pic.twitter.com/Q3OgqH926K
— Ville de Valentigney (@ValentigneyFr) 10 mars 2018
Le cortège se forme pour défendre unanimement Peugeot Japy @ValentigneyFr pic.twitter.com/hyIGLz1Tnl
— Ville de Valentigney (@ValentigneyFr) 10 mars 2018
Aux côtés des salariés de Peugeot JAPY a Valentigney pour préserver les emplois lors de la reprise de l’entreprise. pic.twitter.com/xqiFwTGkkH
— Ian Boucard (@IanBoucard) 10 mars 2018