A Pontarlier (Doubs), ce dimanche 10 mars, les gilets jaunes organisaient un couscous sur leur rond-point de la contestation. Ils disent vouloir continuer le mouvement.
En ce dimanche pluvieux et venteux, ils étaient une centaine. Ils sont venus de Pontarlier, de Poligny, de Champagnole dans le Jura pour passer un moment ensemble et manger un couscous. Les gilets jaunes de Pontarlier en sont à la 17eme semaine de mobilisation. Leur campement est toujours occupé en bordure de la RN57 à l'entrée de la ville.
"On ne lachera rien. On ne peut pas lâcher au vu des réponses données par l'éxecutif... Le grand débat national c'est de la fumisterie et une campagne pré électorale. L'executif gagne du temps et essaie d'étouffer le mouvement" lance un gilet jaune dans l'action depuis le 17 novembre.
"Ce couscous c'est un symbole, ça permet de fédérer les gens entre eux. Chacun apporte le peu qu'il a" précise un chef d'entreprise présent en soutien au mouvement. Cet ambulancier a fourni le couscous. Il explique qu'un tiers de ses salariés ont des saisies sur salaires. "Les non frontaliers subissent ici le coût de le vie en zone frontalière, et le coût de la longue saison d'hiver" dit-il. "On ne leur a rien apporté comme réponses. C'est facile de faire des promesses, il faudrait les tenir" lance t-il face une classe politique déconnectée selon lui des réalités et des coûts de la vie. "Quand je vois cette misère, ces hommes et ces femmes célibataires qui le 15 du mois n'ont plus rien à manger dans leur frigo, je trouve ça terrible" confie-t-il à notre équipe sur place.
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