A Doubs près de Pontarlier, des clowns apportent depuis un an un peu de joie et de sourire dans le quotidien des résidents de l'établissement.
Des sourires, de la joie et de la vie...et de la couleur. Le nez rouge des clowns de l'association "Le copeau qui grince" rend visite deux par semaine aux résidents de cette maison de retraite du Haut-Doubs.
Les équipes soignantes travaillent en amont avec les clowns pour se rendre auprès des personnes âgées qui en ont le plus besoin. Certaines sont isolées, ou parfois en souffrance psychique ou en manque d'affectif.
Gisèle a eu le chance d'avoir la visite des clowns cette semaine dans sa chambre. "La vie est belle, la terre est ronde"... avec les clowns elle a pu fredonner quelques chansons.
"Ils sont tellement merveilleux, car ils ont un univers fantastique, un peu imaginaire et puis des fois c'est l'enfant, c'est triste, c'est pas triste. Notre rôle c'est se plonger dans leur univers, aller avec eux" explique Christian le clown.
Du côté du personnel soignant le clown joue aussi un rôle important. Il facilite la communication entre personnel soignant et les résidents.
Regardez le reportage de Lucie Thiery et Jean-Louis Saintain
Les visites des clowns ont été mises en place ici en avril 2018. C'est une classe du collège Philippe Grenier qui a rassemblé le financement. L'opération est portée également par l'association "Vivre Ensemble".
L'Ehpad du Larmont recherche maintenant d'autres financements pour poursuivre les visites des clowns. Le programme arrivera bientôt à son terme.
Le copeau qui grince
- 39 Rue François Louis Bersot
- 25000 Besançon
- lecopeauquigrince(@)gmail.com
L'Ehpad du Larmont a été sous les feux de l'actualité depuis la fin janvier 2019, il fait l'objet d'une enquête pour recherche des causes de la mort. Les enquêteurs ont saisis 20 dossiers de résidents décédés. Une famille de résidente avait déposé plainte. Les enquêteurs avaient constaté un taux de décès "plus important (...) que la moyenne nationale" au sein de cet Ehpad. Un médecin a été mis à pied à titre conservatoire dans l'attente de la fin de la procédure. L'enquête sera longue. La direction de l'Ehpad a apporté son soutien aux personnels. Olivier Volle directeur du CHI de Pontarlier dit avoir une totale confiance en l'équipe soignante de l'établissement. "Nous accompagnons la fin de la vie normalement, nous ne pratiquons pas d'euthanasie"avait-il confié alors à France 3 Franche-Comté.