C’est en tous cas ce qu’affirme l'Association des Régions de France (ARF). Elle souligne "l'absolue nécessité de conforter le couple Régions/PME" pour inverser la courbe du chômage.
Au lendemain de la publication des chiffres du chômage par le ministère du Travail, les Régions montent au créneau jeudi 27 août 2015.
Alors que le nombre de demandeurs d’emploi affiche une très légère baisse en juillet, l'Association des Régions de France souligne "la persistance d’un taux de chômage élevé dans notre pays".
L’ARF souligne que "les Régions jouent un rôle essentiel pour accompagner l’innovation et le développement des PME et ETI [entreprises de taille intermédiaire], les seules à créer des emplois en France".
"Alors que les entreprises peinent à recruter", les Régions rappellent "qu'elles ont proposé d'expérimenter le pilotage du service public d'accompagnement vers l'emploi".
"En mettant fin à l'émiettement, ce nouveau service public territorialisé permettrait de mieux rapprocher les politiques de l'emploi des politiques d'accompagnement des PME et de ETI (entreprises de taille intermédiaire), et de formation qu'elles mènent", écrit l'ARF. Il supprimerait, selon elle, "un cloisonnement qui n'existe dans aucun autre pays d'Europe".
Comment "mieux coordonner les acteurs du service public de l'emploi"?
Dans le cadre de la loi NOTRe (Nouvelle organisation du territoire de la République) adoptée en juillet, les régions "pourront se voir déléguer par l'Etat la coordination des acteurs du service public de l'emploi (hors Pôle emploi) et la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences", rappelle l'association. Elles pourront ainsi "mieux coordonner les acteurs du service public de l'emploi".Le nombre de demandeurs d'emploi sans activité a très légèrement reculé en juillet 2015 en métropole (-1 900) pour la première fois depuis janvier 2015, selon les chiffres du ministère du Travail.
Fin juillet 2015, la Bourgogne comptait 78 255 personnes inscrites à Pôle emploi en catégorie A (c’est à dire sans aucun emploi). C’est une quasi stabilité (+0,1% soit +89) par rapport à juin 2015. Toutes catégories confondues (A, B, C, D, E), il y a 140 217 demandeurs d’emploi.