Autrefois très populaire, la Fête de la rose fait aujourd'hui grise mine. La 46e édition organisée ce dimanche à Frangy-en-Bresse vient après une défaite du PS. La gauche est divisée et les militants ne sont plus au rendez-vous.
Comme chaque année depuis 1973, les militants ont mis en place leurs stands pour la Fête de la rose à Frangy-en-Bresse en Saône-et-Loire ce dimanche 26 août. Même si la foule d'autrefois n'est pas au rendez-vous, les quelques sympathisants présents veulent quand même croire en ce rassemblement.
Sur les étals il reste encore des traces des beaux jours, ceux où Arnaud Montebourg ou encore Ségolène Royal rassemblaient plus de 5 000 personnes autour d'eux. Mais pour cette 46e édition, 200 personnes seulement ont répondu à l'appel.
L'organisateur de la fête reconnaît la dispersion de la gauche mais reste optimiste. "On maintient cette rencontre parce que certes la gauche est en miettes, certes la gauche ne va pas bien, mais il y a quand même un fort besoin de gauche dans ce pays, face aux attaques tous les jours de la politique d'Emmanuel Macron", indique Denis Lamard, le président des Amis de la Rose de Frangy-en-Bresse.
Au programme de la journée, tables rondes conférences et signature traditionnelle du livre d'or, avec un rêve dans toutes les têtes : reconstruire la gauche.
Pourtant toutes les nuances de rose ne sont pas présentes, aucun représentant de la France insoumise par exemple. Alors pour l'année prochaine tous ici espèrent redonner à leur fleur son ancien éclat.