L'anesthésiste bisontin verra-t-il lever sa mise en examen ?

La chambre de l'instruction de la Cour d'Appel de Besançon examinait ce matin la demande de levée de mise en examen de l'anesthésiste bisontin suspecté de plusieurs empoisonnements. La décision sera rendue le 27 septembre 2017.

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Une audience à huis clos ce matin mercredi 6 septembre. Le Dr Péchier et ses défenseurs clament l'innocence de leur client. Ils estiment que depuis sept mois aucune preuve n'a été établie la culpabilité du médecin dans l'affaire des empoisonnements suspects. Ils demandent la levée de la mise en examen ce qui supposerait que le Dr Péchier pourrait à nouveau reprendre le travail. Les défenseurs du médecin demandent également son placement sous le statut de témoin assisté.

Ce matin, la chambre d'instruction a à nouveau entendu les défenseurs du médecin bisontin de 45 ans. Pour les familles de victimes présumées, une levée de la mise en examen du docteur est inenvisageable. Et trop risquée. L'audience s'est déroulée en présence des parties civiles.

La chambre de l'instruction de la Cour d'Appel fera connaître sa décision le 27 septembre. 


Ce qui est reproché au médecin anésthésiste


Le Dr Péchier, 45 ans, a été mis en examen le 6 mars pour "empoisonnements avec préméditation". Malgré les réquisitions du parquet, il a été laissé libre sous contrôle judiciaire, avec interdiction d'exercer et l'obligation de régler une caution de 100.000 euros.

Ce praticien réputé et apprécié du milieu médical bisontin est soupçonné par les enquêteurs de la police judiciaire de l'empoisonnement volontaire et prémédité de sept patients âgés de 37 à 53 ans, entre 2008 et 2017, dans deux cliniques privées de Besançon.

Selon l'enquête, des "doses létales de potassium et d'anesthésique" ont été volontairement administrées à quatre patients de la clinique Saint-Vincent - dont deux sont morts - et à trois patients de la polyclinique de Franche-Comté lors d'opérations sans difficulté particulière.

Frédéric Péchier n'était pas en charge de ces patients, mais a été appelé pour ranimer certains d'entre eux. Depuis le début de l'affaire, il clame son innocence.
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