Billy Fumey s'exprime et chante en arpitan. Il a écrit à Stéphane Bern, défenseur du patrimoine. Il fait appel à lui pour vulgariser et intéresser les nouvelles générations aux langues régionales.
À 28 ans, Billy Fumey, originaire de Salins-les-Bains, parle et chante l'arpitan, patois du sud de la Franche-Comté. Cette langue a peu de locuteurs, c'est-à-dire de personnes qui l'utilise.
Au Nord, se parle le franc-comtois.
L'arpitan, Billy Fumey l'a appris à 16 ans avec un voisin âgé.
En 2018, il a participé au Liet International, le concours musical européen, réservé aux musiciens s'exprimant dans les langues minoritaires d'Europe. Il est allé jusqu'aux finales.
Depuis plusieurs étés il se produit aux États-Unis en remplissant des salles de 300 à 400 personnes.
L'activiste comtois, ardent défenseur des langues régionales, vient d'écrire à Stéphane Bern .
Il lui demande une émission de télévision en s'associant à d'autres artistes qui ne s'expriment qu'en langues régionales.
Ils sont basques, alsaciens ou polynésiens.
Le courrier commence ainsi,
Cher Monsieur Bern,
De votre appel pour la protection du patrimoine, notamment immatériel, nous répondons par un autre appel, celui de la sauvergarde des langues régionales.
Nous, jeunes artistes, les faisons vivre chaque jour en métropole et outre-mer à travers nos chansons.
Reste à savoir si Stéphane Bern entendra son appel.