Frasne et de Lons-le-Saunier conserveront-elles leur desserte TGV ?

Interrogée sur le chantier en cours de refondation du modèle ferroviaire français, la ministre des Transports a suscité l'inquiétude en mettant en cause la rentabilité des dessertes par le TGV de nombreuses gares. En Franche-Comté, la FNAUT s'inquiète pour Lons-le-Saunier et Frasne. 

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La ministre des Transports a beau démentir aujourd'hui avoir annoncé des fermetures de gares ou de lignes TGV, ses propos tenus en début de semaine inquiétent les usagers des transports ferroviaires. Elisabeth Borne a bien pourtant déclaré que les dessertes des TGV de nombreuses gares en dehors des grandes métropoles pesait sur la rentabilité. Et de comparer avec l'avion " On ne dessert pas Brive en A380".

"C'est incomparable, cet argument est totalement falacieux" 


répond le président de la FNAUT ( Fédération Nationale des Associations des Usagers des Transports) en Bourgogne Franche-Comté, Cédric Journeau. La fédération ne cache pas ses inquiétudes, non sur les gares de Besançon ou encore de Belfort, mais sur les dessertes de Lons-Le-Saunier ( sur le trajet Strasbourg-Lyon-Marseille ) et de Frasne ( sur le trajet Paris-Dijon-Lausanne).
Des lignes qui ne sont pas déficitaires selon lui, et qui permettent aux territoires un certain développement économique. Ce serait, ajoute-t-il, des voyageurs en moins pour la SNCF, qui a selon lui un intérêt commercial à conserver ses arrêts.


"Quand on supprime une halte, c'est 20% de clients en moins, certains préfèrent prendre leur voiture, ou le bus plutôt que d'avoir à changer de train". 


Pas de craintes pour les gares TGV 
Quel avenir pour les gares TGV perdues dans la campagne, comme celle de Besançon ou de Belfort-Montbéliard ? Là, le président de la FNAUT Bourgogne Franche-Comté n'a pas d'inquiétudes. "Ils ne toucheront pas à ces desserte, ni à des villes importantes comme Besançon, ça représente un nombre important de voyageurs". 



Le contexte 
Le gouvernement a mandaté Jean-Cyril Spinetta, ex-PDG d'Air France-KLM, pour réaliser un vaste projet de refondation du modèle ferroviaire français. Elisabeth Borne a évoqué "un réseau à deux vitesses qui ne répond pas assez aux besoins de transport de la vie quotidienne". A l'horizon 2030, il faudra identifier "les segments sur lesquels les efforts doivent être renforcés afin de mieux répondre aux attentes" ainsi que le "modèle de desserte à privilégier" pour les trains à grande vitesse. 
Les représentants de la FNAUT en France ont rendez-vous la semaine prochaine avec Jean-Cyril Spinetta pour parler de l'avenir du rail et de leurs attentes, nul doute qu'ils évoqueront l'importance des dessertes TGV, y compris les dessertes saisonnières. 
Le principal pour Cédric Journeau tient en quelques mot : "Il faut se demander comment attirer les voyageurs au lieu de supprimer des lignes ou des arrêts faute de rentabilité". 
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