Après la série d’attaques du loup en Haute-Saône, la préfète a annoncé l’autorisation possible et au cas par cas de tirs de défense. Alors dans quelles conditions ces tirs seront-ils autorisés ? Voici quelques éléments de réponse.
Pour faire face aux attaques du loup sur notre territoire, les services de l’Etat ont prévu un protocole d’intervention et de destruction de loup dérogatoire à son statut d’espèce protégée.
- Les tirs de défense seront réservés uniquement aux éleveurs dont les troupeaux ont subi des attaques.
- Pour les ovins, les agriculteurs devront, au préalable, protéger leur cheptel avec, notamment, des grillages électrifiés de 80 cm de haut
- Les éleveurs de bovins attaqués et considérés comme non protégeables pourront faire la demande sans avoir au préalable mis en place de mesures particulières.
- Les tirs de défense doivent être réalisés à proximité de l’élevage protégé par des tireurs désignés par une autorisation (les louvetiers notamment). Une distance de 200m est requise.
Une enveloppe de 2000 euros, renouvelable, va être débloquée par l’État à cet effet. La DDT (Direction départementale des Territoires) passera dans les jours prochains évaluer la situation auprès des exploitations touchées. Ensuite, seulement, en fonction de la situation, des tirs de défense pourraient être autorisés et effectués par les agriculteurs eux-mêmes s’ils sont chasseurs ou bien par un louvetier.
En 2011 déjà, l'Etat avait donné son feu vert à un élevage pour des tirs de défense à Chapelle d'Huin dans le Haut Doubs