Des armes de poing, des fusils, des grenades : l'arsenal saisi par les gendarmes aux domiciles des 5 prévenus impliqués dans ce trafic d'armes est impressionnant. Les interpellations se sont déroulées mercredi 6 novembre avec l'aide du GIGN dans plusieurs communes des Vosges.
Ce vendredi 8 novembre, Emmanuel Dupic, le Procureur de la République de Haute-saône, et le Colonel Faucon, patron des gendarmes dans le département, ont tenu un point presse pour évoquer le démantèlement de ce trafic d'armes.
Début de l'enquête en Haute-Saône
En août dernier, une habitation est cambriolée à Passavant-la-Rochère en Haute-Saône, le parquet de la Haute-Saône est saisi et l'enquête est confiée à la brigade de gendarmerie de Faverney. Les enquêteurs découvrent que des armes ont été volées dans ce cambriolage, l'enquête va donc se poursuivre avec l'aide de la Brigade de recherches de Vesoul.
Une enquête qui va prendre le chemin des Vosges
Un travail d'investigation avec des écoutes télephoniques va mener les enquêteurs du côté de Saint-Julien dans les Vosges. Quatre individus nés entre 1985 et 1997, ferailleurs de métiers, attirent l'attention des gendarmes. Un cinquième homme, âgé de 42 ans, va aussi intéresser les militaires, il est brocanteur à Plombières-les-Bains.
Cinq personnes interpelées
Les enquêteurs, aidés par une soixantaine de gendarmes, dont l'antenne du GIGN de Dijon, la brigade cynophile de Valdahon et une autre unité spécialisée, ont interpellé les 5 individus mercredi 9 novembre. Lors des différentes perquisitions, c'est un véritable arsenal qui a été retrouvé : 16 armes de poing, 28 fusils, des grenades, 15 kg de munitions et des brouilleurs de GSM.
Comparution immédiate aujourd'hui
Les prévenus, convoqués ce vendredi 8 novembre au tribunal de Vesoul en comparution immédiate, sont poursuivis pour vol en réunion, acquisition d'armes sans autorisation et recel de vol. L'affaire sera jugée au mois de janvier, en raison d'une demande de renvoi des avocats pour préparer la défense de leurs clients.
Des armes qui interrogent les enquêteurs
L'enquête va également se poursuivre du côté vosgien pour déterminer la nature de ce trafic d'armes. A qui étaient-elles revendues? Dans quel but? Les protagonistes sont-ils collectionneurs, ou s'agit-il de grand banditisme? Les prochains mois devraient amener leur lot de nouveaux éléments.