Suspectée du meurtre de son ex-compagnon de 63 ans jeudi 11 janvier 2024 à Vesoul (Haute-Saône), une femme de 58 ans a reconnu devant les enquêteurs avoir porté les coups de couteau mortels. Cinq autres personnes ont été placées en garde à vue. Leur rôle devra être déterminé par l'enquête.
Elle est très vite passée aux aveux. La femme de 58 ans, suspectée d'avoir tué par arme blanche son ex-compagnon dans la soirée du jeudi 11 janvier 2024 à Vesoul (Haute-Saône), a reconnu son implication dans les faits lors de sa garde à vue.
"L'ex-compagne de la victime, se disant sans domicile fixe et déjà plusieurs fois condamnée notamment pour des faits de violence, a reconnu devant les enquêteurs avoir eu une altercation avec la victime à l'occasion de laquelle elle a utilisé un couteau", a expliqué dans un communiqué Arnaud Grécourt, procureur de la République à Vesoul, ce vendredi soir.
Le parquet a par ailleurs indiqué que cinq autres personnes ont également été placées en garde à vue dans le cadre de cette affaire. Leur rôle devra être déterminé par l'enquête confiée à la division de la criminalité organisée et spécialisée de Besançon et au commissariat de Vesoul.
Une dizaine de coups de couteau
Jeudi, vers 20h40, les policiers avaient retrouvé l'homme décédé à son domicile et découvert son ancienne compagne et un autre homme, alcoolisés, dans les parties communes de l'immeuble. Selon le procureur, "la victime et son ex-compagne se sont disputées à différentes reprises durant les heures précédant les faits, à plusieurs endroits de Vesoul."
Le médecin légiste a constaté plusieurs plaies par arme blanche sur le corps de la victime "aux avant-bras et au thorax" mais seule l'autopsie permettra de déterminer "avec plus de précision" le nombre des coups portés a ajouté le Arnaud Grécourt. Une autopsie pratiquée ce vendredi mais dont les résultats ne sont pas encore connus. Selon une source policière, l'homme aurait été frappé à au moins dix reprises.
Une information judiciaire doit être ouverte ce samedi au pôle de l'instruction de Besançon, pour "meurtre par ancien conjoint ou concubin" et un juge d'instruction sera saisi.