Au lendemain de l'incendie qui a ravagé la toiture de la gare de Vesoul, le samedi 14 septembre, l'heure est au bilan pour la SNCF et les acteurs locaux. Le trafic pourrait mettre du temps à reprendre.
Ce dimanche 15 septembre au matin, le soleil s'est levé sur une gare de Vesoul mal en point, la toiture ravagée par un incendie. Le trafic ferroviaire en Haute-Saône devrait être impacté pendant encore plusieurs jours.
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Un brasier important
Alors que les très nombreux sapeurs-pompiers dépêchés sur place, plus d'une cinquantaine, dès le début des flammes aux alentours de 19 heures, ont rapidement maîtrisé l'incendie, le feu a tout de même eu le temps de détruire la toiture de la gare.
La charpente en bois du bâtiment, inauguré en 1858, est carbonisée. La partie centrale du toit s'est d'ailleurs effondrée dans le hall de la gare.
Ce dimanche, le site n'était pas encore sécurisé. Des sapeurs-pompiers sont restés sur place, en surveillance. Par ailleurs, les lances qui ont permis de sauver la gare du feu ont toutefois inondé d'eau le bâtiment.
Pas de reprise du trafic ferroviaire avant mardi... au plus tôt
La SNCF a effectué ce dimanche ses premières constations, bien qu'il ne soit pas encore possible d'accéder à la totalité du bâtiment. Si le poste de contrôle de la gare n'a pas été incendié, il a souffert des grandes quantités d'eau mobilisées pour lutter contre le feu.
Dans un communiqué envoyé en fin de matinée, la préfecture de Haute-Saône a annoncé que "la circulation ferroviaire à hauteur de Vesoul est interrompue au minimum dimanche et lundi". Mais il semble peu probable qu'elle reprenne dès ce mardi matin.
"La SNCF a mis en place un transport routier à partir de Culmont-Chalindrey (pour les trajets en provenance de Paris) et à partir de Lure (pour les trajets en provenance de Belfort)" précise ce même communiqué. La ligne Paris-Bâle est interrompue à Culmont-Chalindrey.
Alain Chrétien, le maire Horizons de Vesoul, a indiqué que la gare routière avait, elle, repris son fonctionnement habituel.
Une enquête en cours
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes et les circonstances du départ de feu samedi. La police scientifique était présente sur les lieux dès ce dimanche, pour effectuer des premiers prélèvements.
Aucun élément ne pointe pour le moment vers une origine criminelle. La piste accidentelle est privilégiée. Mais il faudra, là encore, attendre que le site puisse être sécurisé pour en être certain.