"On est quand même très inquiets pour notre personnel" : braconniers, chantier... Comment expliquer cette série de pare-brises éclatés en Haute-Saône ?

Un impressionnant impact et une vitre brisée sur un camion lundi 25 septembre au matin, une voiture le même jour, et une troisième plainte déposée ce jeudi 28 septembre. Mais que se passe-t-il sur la départementale 457, à Noidans-lès-Vesoul (Haute-Saône) ?

Émoi ce jeudi 28 septembre, lorsque la rumeur court parmi les routiers : après la grosse frayeur d'un transporteur lundi matin, et une deuxième plainte déposée par une conductrice, le pare-brise d'un deuxième camion aurait subi un important impact sur son pare-brise. 

"L'affaire recommence" s'agace Julien Thévenot. Son entreprise, Transport Barbier, est située non loin de la zone où ces incidents se répètent. Un grand nombre de ses camions y passe chaque jour. "On est quand même très inquiets pour notre personnel, ce n'est pas de la plaisanterie"

Le chauffeur touché cette fois-ci n'a pas souhaité s'exprimer, mais il a déposé une plainte au commissariat de Vesoul, ce jeudi matin. Les faits se sont déroulés entre 7 heures et 7 heures 30 du matin. Une heure moins propice au braconnage et qui pourrait ouvrir d'autres pistes.

Si, lundi matin, le projectile, dont on soupçonnait fortement qu'il puisse s'agir d'une balle, avait traversé le pare-brise du chauffeur routier avant de faire exploser la vitre de la portière conducteur, cette fois-ci, seul le pare-brise en a fait les frais.

Lundi matin, une voiture a également souffert d'un projectile très rapide, aux alentours de 3 heures du matin. L'impact sur sa carrosserie et sa vitre ressemblait toutefois un peu moins à un impact de balle.

Un chantier en cause ?

Selon le commandant Bruno Colin, les policiers se penchent à présent sur la piste d'un chantier voisin. "Il y a des travaux à proximité, avec un gyrobroyeur, et ça projette des cailloux assez loin et assez fort" explique-t-il.

Selon nos informations, des travaux d'essartage (défrichement) ont bien lieu en ce moment le long de la route. Maintenant, "il faut déterminer s'il y avait des travaux lundi", déclare le commandant Bruno Colin.

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