Le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer, a annoncé, jeudi 31 janvier, sa décision de maintenir les rectorats actuels.
A la suite de la fusion des régions les rectorats devaient suivre le mouvement. Question de cohérence avec la carte régionale, notamment vis-à-vis des interlocuteurs régionaux, le gouvernement souhaitait aligner les vingt-six académies métropolitaines sur le périmètre des treize régions administratives issues du redécoupage de 2015.
Finalement il n'y aura donc pas de fusion des rectorats sauf en Normandie, mais cela ne signifie pas pour autant que tout est abandonné.
Dans une interview à AEF info, Jean-Michel Blanquer explique que "depuis la réforme de 2015, l’Éducation nationale se trouve dans une situation hybride, avec parfois plusieurs académies dans une région, ce qui pose des problèmes d’unité de la décision et de symétrie avec l’autorité régionale".
En Bourgogne-Franche-Comté, cette annonce ne remet pas en question les travaux en cours. Les rectorats de Dijon et de Besançon travaillent ensemble sur certaines thématiques. Leur principal champ partagé est celui de l'enseignement supérieur.
Le ministre de l'Education, ne souhaite pas engager des bouleversements dans le fonctionnement des académies alors que des réformes très importantes sont en cours : "Nous avons la chance d’avoir un maillage territorial étendu à l’Éducation nationale et je pense que nous pouvons faire de gros progrès organisationnels sans pour autant supprimer les rectorats." a t-il dit.
"Nous avons décidé de ne pas fusionner les rectorats mais de conforter les recteurs de région qui seront les interlocuteurs des préfets de région et des présidents de région. La fonction de recteur est essentielle pour avoir une vision stratégique de l’Éducation nationale adaptée à chaque territoire. Nous avons besoin de ce haut encadrement."