L'enfant de 4 mois avait trouvé la mort à Pontarlier en septembre 2008. Son père est accusé de l'avoir secoué.
Bébé secoué : le père devant les assises
Durant 2 jours, les assises du Doubs vont juger un père. En septembre 2008 à Pontarlier, son fils de 4 mois est mort, victime du syndrome des bébés secoués. Le père est seul à comparaître devant la justice.
Le 3 septembre 2008, un bébé de 4 mois trouve la mort à Pontarlier. Son père âgé aujourd'hui de 31 ans était accusé de violences volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner. Le père a été condamné par la cour d'assises de Besançon à cinq de prison dont trois ans ferme.
Il n'a pas été reconnu coupable des lésions anciennes mises en évidence lors de l'autopsie du bébé.
François Sassignol, âgé de 28 ans au moment des faits, a reconnu pendant l'enquête avoir secoué le petit Enzo, pour essayer de le faire taire alors qu'il pleurait, le 3 septembre 2008 à son domicile de Pontarlier.
En arrêt cardio-respiratoire à l'arrivée des secours, l'enfant n'avait pu être réanimé. L'autopsie a permis d'établir que le bébé est décédé du "syndrome des enfants secoués" et qu'il avait déjà subi un tel traitement. "Je ne peux pas vraiment dire ce qui s'est passé mais j'aimais mon fils", a déclaré
Le père est poursuivi pour violences volontaires sur mineur de moins de 15 ans, par ascendant, ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il encourait 30 ans de réclusion criminelle.
L'accusé et la mère d'Enzo, qui ont un autre enfant âgé de cinq ans, étaient tous deux sans emploi à l'époque. Ils vivaient des aides sociales et leur couple battait de l'aile. François Sassignol a toujours douté être le père biologique d'Enzo, qu'il n'a jamais reconnu pour que sa compagne touche l'allocation de parent isolé.
Après avoir affirmé aux enquêteurs que son compagnon était bien le père de l'enfant, la mère a attribué la paternité à un autre homme.