Jean-Christophe Péraud : "mon niveau est "plutôt bon" et le Tour "plus dur que l'an dernier"

Jean-Christophe Péraud monte en puissance dans le Tour de France 2015. Un an après avoir fini 2e, le chef de file de l'équipe AG2R La Mondiale (qui est toujours licencié au club Creusot Cyclisme, en Saône-et-Loire) a bouclé "une première semaine convenable" malgré l'absence de réussite.

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Où en êtes-vous après neuf étapes?

"Au niveau des sensations, j'ai l'impression que les jambes ont l'air de vouloir répondre. On va attendre la première étape de montagne pour faire un bilan. La première semaine ne s'est pas passée au mieux, j'ai quand même 3 minutes et demie de retard. Un manque de réussite en Hollande dans la bordure, où je n'ai pas pu défendre mes chances, et aussi la crevaison dans le chrono par équipes, Le cyclisme, c'est aussi beaucoup d'aléas, 50% d'aléas et 50% les jambes. Mais je garde le moral et j'ai toujours des objectifs en tête".



Qu'espérez-vous désormais?

"Les cartes vont être redistribuées. A 3 min 30, ça va être compliqué de gagner le Tour, mais je n'étais pas venu dans cet état d'esprit. Maintenant, il y a de la place pour faire des choses. Je suis toujours dans l'inconnu mais j'ai eu quand même des sensations. J'ai fait une première semaine convenable. J'étais dans le groupe de tête sur les pavés, à Mûr-de-Bretagne. J'ai l'impression que mon niveau est plutôt bon".



Que prévoyez-vous de faire dans les Pyrénées?

"Je vais voir en fonction des circonstances de course. Après une journée de repos, la première arrivée au sommet est toujours piégeuse. Je ne vais pas être le premier à poser une banderille, je vais essayer de juger mon état de forme par rapport au peloton et j'aviserai. Mais, avec 3 min 30 de retard, il faut être acteur. Si je suis au niveau des meilleurs, ça peut me permettre comme l'an dernier de faire le break sur mes concurrents directs pour les places d'honneur.

Le Tour est plus dur que l'an dernier, en particulier avec la dernière semaine alpestre où l'on va tout enchaîner. Dans les quinze derniers jours, les organismes seront mis à mal. Les hommes de la première partie du Tour ne seront pas forcément les hommes de la seconde. On n'a pas beaucoup vu les gros leaders, mis à part Contador, Froome et van Garderen qui sont sortis du lot sur les étapes plates. Ils ont l'avantage pour l'instant et n'ont pas l'air de baisser de régime. Mais le Tour, c'est trois semaines de course".


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