Affaire Maëlys: la remise en liberté de Nordahl Lelandais examinée en appel

Le principal suspect dans la disparition de Maëlys, originaire du Jura, a fait une nouvelle demande de remise en liberté. 

La défense de Nordahl Lelandais, soupçonné d'avoir tué la petite Maëlys, originaire du Jura, en Isère et écroué depuis septembre, a réclamé sa remise en liberté jeudi devant la cour d'appel de Grenoble, après le rejet d'une première demande.

Le suspect de 34 ans était présent à l'audience qui s'est tenue en chambre du conseil, c'est-à-dire à huis clos, au "regret" de l'avocat du suspect, Me Alain Jakubowicz, qui souhaitait un débat public. La chambre rendra sa décision vendredi après-midi.

Une première demande avait été rejetée par le juge des libertés et de la détention le 23 janvier. Cet appel est avant tout symbolique car Nordahl Lelandais est également mis en examen et détenu, depuis décembre, pour l'assassinat du caporal Arthur Noyer en Savoie en avril dernier.
"Je suis heureux de la sérénité de ces débats et je voudrais que ce dossier retrouve cette sérénité qu'il a perdue en raison de délires médiatiques qui nuisent à la manifestation de la vérité, à la présomption d'innocence et au secret de l'instruction", a déclaré Me Jakubowicz à l'issue de l'audience.
Quant à la présence de Nordahl Lelandais, "il le voulait parce qu'il n'a aucune raison de se cacher. Il a répondu aux questions qui lui étaient posées comme il l'a toujours fait", a ajouté l'avocat, pour qui le dossier "doit être remis à l'endroit".

Présent aussi à l'audience, l'avocat des parents de Maëlys, Me Fabien Rajon, s'est "opposé" à une remise en liberté, "comme le parquet général", en insistant sur des images de vidéosurveillance qui sont au coeur de l'accusation.

Ces images, filmées dans la nuit du 26 au 27 août par une caméra de Pont-de-Beauvoisin, où la fillette a disparu lors d'une fête de mariage, montrent une voiture identifiée par le parquet comme celle de Lelandais, avec à son bord "une silhouette frêle dans une robe de couleur blanche" comme celle que la fillette portait ce soir-là. Selon Me Rajon, les parents "ont reconnu des éléments de la robe et notamment la bretelle".
La défense, de son côté, conteste la chronologie des faits reprochés au suspect et le caractère probant de ces images.

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