La compagnie de cirque basée en Haute-Saône a repris le chemin du spectacle, à Dole, à l'occasion du Printemps des poètes.
« Une vie de poèmes » autant qu'une vie de bohème : voilà comment Olivier Grandperrin décrit son quotidien au sein de L'Enjoliveur, la compagnie de cirque haut-saônoise lancée sur les routes depuis 2004.
Durant près de quinze jours, la troupe a planté son chapiteau à Dole, dans le Jura, à l'occasion du Printemps des poètes. Une aubaine, car les places sont rares : pas facile de s'implanter en ville, a fortiori gratuitement. « On milite pour qu'ils ouvrent les places, et qu'on puisse jouer en autoproduction », glisse Pépé, un membre de la bande.
Après le Jura, il y aura la Gironde, puis le Calvados. Avec toujours le même esprit : itinérance et saltimbanque sont les maîtres mots.