Pendant ce long week-end, il ne devrait y avoir aucune présence humaine dans la forêt du Massacre du Haut-Jura. Pour la première fois, les organisateurs de la Transjurassienne s'associent aux communes environnantes et au Parc naturel du Haut Jura pour offrir un moment de quiétude à la nature.
Un défi pour les randonneurs, amateurs de VTT ou de course à pied. Ce week-end a été choisi car c'est une période de reproduction pour les animaux et en particulier le Grand Tétras.
Cette opération a été conçue par les organisateurs de la Transjurassienn. Cet hiver, un parcours de 50 km avait été validé par les services de l'Etat et la DREAL comme solution de repli pour la course si l'enneigement n' avait pas été au rendez-vous pour l'édition 2017. La Transju était finalement passée en partie dans le bas du Massacre. C'était aussi la fin d'un grand malentendu et d'un conflit qui a opposé en 2011 Trans'organisation à l'association Groupe Tétras Jura. Aujourd'hui, les échanges sont apaisés, et chacun a trouvé un terrain d'entente. Dans les années 50, une cinquantaine de grand tétras vivaient dans la forêt du massacre, aujourd'hui on en compte 5 à 6. L'oiseau qui vit sur ses réserves en hiver craint le dérangement.
Cette idée de trois jours de quiétude est coorganisé par le Parc Naturel Régional du Haut-Jura, Groupe Tétras Jura, Office National de la Forêt, Trans’Organisation, les communautés de communes de la Station des Rousses et Haut-Jura Saint-Claude) ainsi que les communes de Lamoura, Prémanon, Lajoux…).