La navigation en kayak sur les lacs du Jura peut réserver quelques coquines surprises. Gilles Lacroix et sa compagne Valérie ont fait une rencontre inattendue, il y a quelques jours, sur le lac de Coiselet situé à la limite entre l'Ain et le Jura.
Ils n’en reviennent toujours pas. Gilles Lacroix et sa femme naviguent régulièrement sur les lacs du Jura. Pour le plaisir des yeux, celui d’être dans la nature. Ce 31 août, comme à chaque fois, le couple emmène à bord de leur kayak une pince pour ramasser d’éventuels déchets.
Une forme beige flotte sur les bords du lac. Ils approchent et filment la scène. “C’est tout mou, c’est lourd. Impossible de le sortir de l’eau. On dirait que ça fait partie d’un animal” témoignent-ils dans la vidéo mise en ligne sur leur chaîne YouTube “L’aventurier Laïka et son kayak”. On y voit Gilles sortir une minicaméra sous-marine pour tenter d’identifier la chose. En vain.
Mystère résolu
Gilles Lacroix poste cette vidéo quelques jours plus tard sur les réseaux sociaux pour tenter de lever le mystère. Et un internaute le contacte. Il est parvenu à reconnaître cet insolite objet toujours non identifié. Tout simplement, car il possède le même ! Il s’agirait selon Gilles Lacroix d’une vaginette XXL ou du moins ce qu’il en reste. Bref, un sextoy flottait sur l’eau. Gilles et Valérie avaient d’abord cru à des restes animaux ou humains.
C’était vraiment bizarre, c’était teinté par le soleil, ça faisait vraiment gore dans l’eau.
raconte Gilles Lacroix à France 3 Franche-Comté.
“On repêche de tout dans les lacs, des extincteurs, des leurres de pêcheurs, mais on ne pensait jamais pêcher ce genre de choses” confie Gilles. Des surprises, il en a pourtant eu au cours de ses sorties kayak. En 2023, ils étaient tombés sur une sculpture avec deux mains tendues vers le ciel. Elle reposait au fond du lac de Vouglans.
Qu’est devenu le sextoy flottant ?
Gilles et Valérie n’ont pas réussi à le remonter à bord de leur embarcation. “C’était gluant, lourd. On n’a pas réussi à la récupérer. Il flotte toujours ! Peut-être qu’on le retrouvera un jour, cette fois, on prendra une épuisette” rassure Gilles qui se demande toujours comment cet objet très personnel a terminé sa vie dans l’eau d’un lac.