La Préfecture demande la levée de tous les blocages et rassemblements encore en place dans le département.
Dans le Jura, des gilets jaunes étaient encore sur le terrain ces derniers jours à Dole sur plusieurs points, Rochefort-sur-Nenon, et Ranchot. Dole d'où est partie la contestation contre la hausse de prix des carburants, avec l'une des figures du mouvement des gilets jaunes, Fabrice Schlegel.
Le gouvernement appelle les gilets jaunes à "être raisonnables" et à ne pas aller manifester pour la 5e semaine de suite samedi 15 décembre 2018.Le gouvernement n'a "à ce stade pas décidé d'interdire les manifestations" des "gilets jaunes" prévues pour ce samedi.
Mais, il les appelle à être "raisonnables" après l'attentat de Strasbourg et à "ne pas manifester", a déclaré ce matin Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, sur Cnews.
Le communiqué de la Préfecture du Jura
Le président de la République a répondu à l’urgence économique et sociale en prenant des mesures immédiates comme notamment :
* L’augmentation du SMIC de 100 euros par mois
* L’annulation de la hausse des taxes sur les carburants
* La défiscalisation des heures supplémentaires
* La suppression de l’augmentation de la CSG pour les retraités les plus modestes
Il a également ouvert un grand débat national sur la transition écologique, la fiscalité et les services publics, l’évolution du débat démocratique et l’immigration, permettant à chaque français de faire part de son témoignage, d’exprimer ses attentes et ses propositions de solutions.
Cette grande concertation sera évidemment déclinée dans le Jura, elle a pour ambition de répondre à l’attente exprimée par les citoyens d’être plus directement associés à l’élaboration des politiques publiques qui ont une incidence directe sur leur vie quotidienne.
Le préfet du Jura rappelle que les actions des gilets jaunes ont considérablement affecté l’économie locale et particulièrement pour les commerçants et petites entreprises alors que les fêtes de fin d’année conditionnent précisément la pérennité de leurs établissements.
Fort des acquis et des perspectives annoncées par le président de la République, rien ne justifie plus ces mobilisations.