Dans un communiqué, 16 organisations syndicales, associatives et politiques du Jura ont fait savoir ce vendredi 4 décembre qu’elles appelaient de nouveau à manifester contre la loi de "sécurité globale" les 5 et 12 décembre prochain.
Les syndicats du Jura à l’unisson contre la proposition de loi "sécurité globale". Ce vendredi 4 décembre 16 organisations syndicales, associatives et politiques parmi lesquelles la CGT, l’UNSA, la France Insoumise, EELV ou encore la Ligue des Droits de l’Homme ont fait savoir au travers d’un communiqué qu’elle demandaient "le retrait pur et simple de cette proposition de loi et du schéma national de maintien de l’ordre".
Toute la CGT dans la bataille !!
— SNJ-CGT (Rejoignez-nous✊?) (@SnjCgt) December 2, 2020
Toutes et tous dans la rue pour défendre nos libertés et nos droits sociaux ! ✊?✊?✊? https://t.co/nHOfExhwRV Cc @urifcgt @cgt_spectacle @SNRT_CGT @SGLCE_CGT @FILPAC_CGT @CGTCadresTechs @CNTPEP_CGT @lacgtcommunique
Après les manifestations qui ont réuni plus de 1000 personnes les 20 et 28 novembre dernier à Saint-Claude, Dole et Lons-le-Saunier, les opposants au projet de loi "sécurité globale" - dont l’article 24 qui prohibe l’usage malveillant de l’image des forces de l’ordre - est particulièrement ciblé - n’ont pas dit leur dernier mots. Ils appellent à rejoindre en masse les prochaines manifestations prévues le 5 décembre à Besançon, Dijon et Chalon-sur-Saône. D’autres rassemblements devaient également se tenir un peu partout dans le département le 12 décembre.
Les articles 21 et 22 ciblés
La réécriture de l’article 24 par le gouvernement n’y a visiblement rien changé. Les organisations signataires continuent de dénoncer une atteinte aux libertés individuelles en ciblant deux autres articles qui figurent dans la proposition de loi "Il ne faudrait pas que cet article 24 soit l'arbre qui cache la forêt des autres atteintes aux libertés qui figurent dans ce texte" peuton notamment lire dans le communiqué."Il en va ainsi des articles 21 et 22. Le premier permet le visionnage en salle de commandement des images des caméras piétons des policiers et gendarmes. Le second autorise la surveillance des manifestations par drones. Articulés aux dispositifs de reconnaissance faciale, ces articles portent en germe des atteintes intolérables à la vie privée, à la liberté de manifester, à la liberté d'aller et venir, à la protection des lanceurs d'alerte et des sources des journalistes".
La manifestation du samedi 5 décembre s’élancera de la place de la révolution à Besançon et de la place de la République à Dijon. Départ à 14h30.