Tour de France : 1937 et 1964, quand Champagnole était déjà ville-étape

Pour la troisième fois de son histoire Champagnole accueillera ce vendredi 18 septembre une arrivée du Tour de France. 2020 après 1964 et 1937, retour sur les étapes qui ont marqué la commune du Jura.
 

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56 ans. C’est le temps que Champagnole a dû attendre avant de voir une nouvelle étape du Tour de France s’arrêter sur son chemin. La commune jurassienne, qui accueillera ce vendredi l’arrivée de l’avant-dernière étape de l’édition 2020, est une habituée des passages de la Grande Boucle : "Le Tour est passé ici il y a trois ans mais ne s’était pas arrêté", rappelle le maire actuel Guy Saillard, "C’est une fierté pour la ville. Champagnole n’a plus été ville-étape depuis 1964. Et pour une arrivée il faut remonter à 1937" poursuit-il.
 


Un contre-la-montre en 1937

Deux ans avant le début de la seconde guerre mondiale, le Tour réalise encore un chemin de ronde et il n'y a pas de transition entre les étapes. La course colle aux frontières de l’Hexagone avant de rallier Paris. Champagnole accueille l’arrivée de la cinquième étape partie de Lons-le-Saunier. Un contre-la-montre par équipes remporté par la Belgique et son leader Sylvère Maes.

Car oui, à l’époque, les différentes formations du peloton n’existent pas encore. Les coureurs représentent leur pays, comme c’est le cas aujourd’hui lors d'un championnat du monde par exemple.
Le lendemain, le 4 juillet 1937, les coureurs repartent de Champagnole en direction de Genève. C’est le Suisse Léo Amberg qui s’impose devant son compatriote Robert Zimmermann. Un joli numéro qui n’empêchera pas le Français Roger Lapébie d’endosser le maillot jaune sur les Champs-Elysées deux semaines plus tard.

L’histoire de Champagnole avec la Grande Boucle fait alors un bond de 26 ans. En 1964, la commune du Jura est choisie pour accueillir le départ de la 7e étape qui doit mener les coureurs à Thonon-les-Bains. Jacques Anquetil survole le peloton depuis quatre ans. Il est une fois encore le grand favori de cette 51e édition.


1964, le bon coup de "Poupou"

Pourtant, à la veille du départ jurassien, le champion tricolore n’a pas encore commencé son duel avec Raymond Poulidor, lui aussi très attendu. Le maillot jaune est allemand et s’appelle Rudy Altig. La veille, le Néerlandais Nijdam s'est imposé à Besançon. Poulidor et Anquetil sont à plus de cinq minutes au classement général, mais "l’éternel second" va animer cette 7e étape. 

"120 concurrents ont quitté Champagnole à bicyclette" nous dit au départ le journaliste Robert Chapatte, commentateur de la Grande Boucle à l’époque. "La journée s’annonce fort chaude mais quelques pluies pourront tomber sur les versants est du Jura" poursuit-il. L’étape est très intéressante à suivre. Un groupe de 15 coureurs s’échappe. Poulidor termine 8e de l’étape derrière le vainqueur belge du jour Jan Janssen. Anquetil remportera son cinquième et dernier maillot jaune à Paris. Le Tour lui, ne reviendra plus à Champagnole avant 56 ans. Une éternité. 

 
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