Le gouvernement envisage diverses réformes concernant l’accueil des jeunes enfants. Le collectif « Pas de bébé à la consigne » a lancé une journée nationale de manifestations jeudi 23 mai 2019. Professionnels, parents et syndicats pourront notamment se retrouver à Dijon et Besançon.
Le collectif "Pas de bébés à la consigne", créé en 2009, dénonce plusieurs mesures imaginées par le gouvernement pour réformer les modes d’accueil de la petite enfance.Le groupe a donc lancé un appel à la manifestation jeudi 23 mai 2019 dans une quarantaine de villes en France.
Plusieurs syndicats, tels que CFDT, CGT et FSU, ont lancé des préavis de grève.
En Bourgogne-Franche-Comté, les manifestants pourront se retrouver à Dijon devant la préfecture à 10h et à Besançon à l’esplanade des Droits de l’Homme à 14h.
Le collectif reproche notamment au gouvernement de vouloir diminuer le nombre minimum obligatoire de professionnels qualifiés dans les établissements, comme les crèches. Cela concerne les structures qui accueillent des enfants de moins de six ans.
20 propositions pour améliorer l’accueil des tous petits
D’après le groupe, l’espace pour chaque enfant est insuffisant : dans les grandes villes, ils ont 5,5m² de surface d’accueil. "Tous les acteurs s’accordent sur la nécessité d’au moins 7m² pour assurer des conditions de jeu et de vie favorables au développement des jeunes enfants", met en avant un communiqué du collectif.
Pour améliorer les conditions d’accueil des jeunes enfants et de travail des professionnels, "Pas de bébé à la consigne" a rédigé une lettre ouverte à l’intention de Christelle Dubos, secrétaire d'État auprès de la Ministre des Solidarités et de la Santé.
Dans celle-ci, le collectif formule 20 propositions qui demandent, par exemple, d’augmenter le nombre de places dans les crèches, de limiter le surnombre, de renforcer la formation des professionnels, d'améliorer l'accueil des enfants et de favoriser l'accès des établissements aux familles.