Avec la crise sanitaire du Covid-19, tous les meetings aériens ont jusqu'à présent été annulés ou reportés. Mais, les organisateurs du Fly in LFBK croisent les doigts et préparent la 19e édition de cet événement international sur les pistes de Saint-Yan en Saône-et-Loire.
Tous les ans, les passionnés d’aviation ont rendez-vous à l’aérodrome de Saint-Yan, dans le sud de la Saône-et-Loire.
Chaque été, au mois de juin, un grand rassemblement aéronautique est organisé. Mais, suite notamment à la météo défavorable de l’an dernier, les organisateurs avaient décidé de déplacer l’édition 2020 au mois de septembre.
Un changement bienvenu, car cela a permis d’éviter l’annulation de cet événement en raison de l’épidémie de coronavirus.
Cela dit, la crise sanitaire est loin d’être terminée. Mais, les organisateurs continuent à préparer cette grande fête : "On verra bien ce qui se passe", déclare Béatrice de Reynal, l’organisatrice du Fly in LFBK de Saint-Yan.
Les demandes d’autorisation ont été faites et un très beau plateau est attendu pour le meeting aérien, qui est prévu samedi 26 septembre de 14h à 18h30, et qui sera gratuit.
"On a généralement 260 avions inscrits. Cette année, il y a deux invités d’honneur :
-le Luxembourg qui vient avec une vingtaine d’avions
-le club Fournier qui regroupe des passionnés des avions français conçus par René Fournier.
Dans le meeting, il y aura des avions à réaction, d’autres à moteur à piston, un planeur, deux avions radio-commandés, des patrouilles, de la voltige, des vols en formation…"
On a des avions qui viennent de toute la France et de toute l’Europe. Alors, bien sûr, tout peut changer du jour au lendemain, il peut y avoir du reconfinement, des interdictions. Mais, on fait tout "comme si" et on verra bien au dernier moment.
L’organisatrice du Fly in LFBK reste optimiste et se concentre sur la mise au point de l’événement.
"Il faut que tous les participants aient un masque : on pourra l’enlever si on est à plus de deux mètres des autres et si on est dans un endroit non confiné, sur le tarmac par exemple. On prévoit aussi du gel hydroalcoolique aux points stratégiques."
Il n’y aura pas de baptême de l’air ce jour-là, mais le public pourra prendre rendez-vous avec les clubs de l’aérodrome pour revenir une autre fois.
Le programme prévoit aussi une petite restauration à emporter, une buvette, divers stands liés à l’aviation…
"C’est la préfecture qui donnera l’autorisation en fonction des conditions de sécurité des pilotes, du public, des bénévoles. On le fait chaque année, mais cette fois il y a le Covid en plus.
D’un autre côté, on est en plein air et c’est plus facile à organiser qu’un match de foot", conclut Béatrice de Reynal.