Les 209 kilomètres de cette 16e étape du Tour de France devraient favoriser une arrivée au sprint... même si le final en Suisse, avec un secteur pavé et une petite côte, pourrait écrémer le peloton dans les derniers kilomètres.
Sur le site du Tour de France, Christian Prudhomme, le patron de la compétition, prévient: "Les purs sprinteurs ne devront pas se faire trop d'illusions : la bosse qu'ils auront à passer dans le final urbain pourrait éjecter les plus gros bébés de la lutte pour la gagne !"
Cette 16e étape, avant une journée de repos en Suisse, va conduire le peloton des vallées jurassiennes à la capitale suisse. La frontière est traversée au milieu de l'étape, au niveau des Verrières-de-Joux. Aupavarant, les coureurs seront passés par Clairvaux-les-Lacs, le lac de Chalain, Champagnole et Malbuisson notamment.
Il n'y a pas de difficulté majeure: une seule côte est répertoriée au classement du meilleur grimpeur. Il s'agit de la Côte de Mühleberg, classée en 4e catégorie (1,2 km de montée à 4.8%) à 25 km de l'arrivée.
Mais c'est dans les tout derniers kilomètres de cette étape que les prétendants au bouquet du jour devront être attentifs: à 2,5 km de la ligne, un passage pavé avec 170 mètres de montée à 10%, puis un kilomètre plus loin, 600m de montée à 7%.
Bref, "une étape magnifique pour des sprinteurs costauds" prédit Franck Perque, du service compétition à ASO.