Un centre social ferme ses portes contre l'extrême-droite : "nos valeurs, c'est la fraternité, la solidarité, la dignité"

Ce mercredi 3 juillet, c'est une journée morte au centre social de Pouilly-sur-Loire (Nièvre) : les salariés se sont mobilisés pour sensibiliser aux dangers de l'arrivée au pouvoir du Rassemblement National. Un mouvement qui s'est décidé lors d'un conseil d'administration.

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Le centre social de Pouilly-sur-Loire (Nièvre) a décidé de fermer exceptionnellement ses portes au public mercredi 3 juillet. Un geste visant à une prise de conscience quant aux dangers de l'arrivée au pouvoir du Rassemblement National.

Une permanence pour informer

Les salariés étaient présents ce mercredi matin devant le centre pour échanger avec les usagers prévenus en amont de cette journée morte. C'est la seconde action que le centre social entreprend autour des élections législatives.

Avant l'échéance du premier tour, ils avaient déjà averti les usagers des dangers d'une éventuelle accession au pouvoir de l'extrême-droite, en argumentant que les centres sociaux ne sont pas compatibles avec une politique d'extrême-droite.

Les valeurs des centres sociaux, c'est la fraternité, la solidarité, la dignité.

Philippe-Denis Fée


président du centre social de Pouilly-sur-Loire

Le Président du centre social de Pouilly-sur-Loire, Philippe-Denis Fée, explique en quoi cette action se résume : "Les valeurs des centres sociaux, c'est la fraternité, la solidarité, la dignité, explique Philippe-Denis Fée, le président du centre social. Les partis d'extrême-droite veulent attaquer le droit du sol par exemple, qu'on a en France depuis 1515. Ce n'est pas acceptable. Et la préférence nationale qui est un autre axe de l'extrême-droite : il n'est pas envisageable pour nous qu'on nous contraigne, même si le centre social existe encore, à proposer nos services qu'à des gens réputés comme Français !
On a aussi l'expérience à la fois des autres pays où il y a de l'extrême-droite, ou même des municipalités françaises qui sont dirigées par l'extrême-droite. À chaque fois, les centres sociaux sont fermés, tout bêtement."

Philippe-Denis Fée souhaite communiquer sur l'enjeu de l'élection du second tour des législatives : "Ici dans la première circonscription de la Nièvre, les gens ont la possiblité de voter pour quelqu'un de républicain opposé à l'extrême-droite. La deuxième chose, c'est de montrer qu'un centre social qui ferme, c'est les séniors, les enfants qui ne sont pas accueillis."

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