Dans le cadre de l'opération "Génome à l'école", huit élèves de première scientifique du lycée Charles-de-Gaulle à Dijon, travaillent sur un projet de nouvelles variétés de moutarde pouvant être semées, comme le colza, dès l'automne.
A quelle sauce va-t-on être mangé ? 8 lycéens scientifiques du lycée Charles-de-Gaulle de Dijon participent à un projet d’amélioration génétique de la moutarde, en partenariat avec Agrosup. Une moutarde hybride en quelque sorte, une nouvelle espèce qui pourra être semée à l’automne et fleurir au printemps avec au final un meilleur rendement.
Les lycéens recherchent le gène "Vin3", responsable de la vernalisation. Cette dernière est une période de froid subie par la plante ou la graine et nécessaire pour la faire passer du stade végétatif au stade reproductif, donc de germer puis fleurir. Les élèves veulent introduire ce gène du colza vers la moutarde.
Si le procédé fonctionne, d'ici quelques années, des variétés hivernales de moutarde pourraient monter à notre nez. En cas de succès, il compte bien aussi envoyer leur moutarde dans l'espace avec l'objectif de comprendre pourquoi les racines poussent toujours vers le bas !
Voir le reportage de François-Marie Lapchine et Daniel Waxin :
Avec comme intervenants :
- -Thierry Guinet (Ingénieur d'étude Agrosup Dijon)
- -Marine Chasserey (Ingénieur projet Agrosup Dijon)
- -Fabrice Diot (Professeur des Sciences de la vie et de la terre au lycée Charles-de-Gaulle)
- -Anaïs Pain (Élève 1re Sciences de la vie et de la terre au lycée Charles-de-Gaulle)