Rugby : l'USON termine 2020 sur une bonne note

L'USON Nevers a battu Rouen à domicile ce vendredi (40-13), avec le bonus offensif. Une victoire qui permet aux Nivernais de se replacer à hauteur des places qualificatives pour les phases finales. A la trêve, l'USON a ses objectifs à portée, mais n'a plus le droit à l'erreur.

L'USON voulait finir 2020 en beauté, le club nivernais a tenu parole. En s'offrant Rouen à domicile ce vendredi sur le score de 40 à 13, avec le bonus offensif, Nevers engrange un sixième succès cette saison et reste bien accroché en septième position au classement de la Pro D2.

Sur la pelouse du Pré Fleuri, même sans public, les hommes de Xavier Péméja s'en sont donné à coeur joie. A la pause, ils menaient déjà 21 à 6. Contrairement à des prestations précédentes, ils n'ont pas relâché la pression pour terminer la rencontre avec six essais inscrits, dont quatre de l'ailier Romaric Camou, nouveau meilleur marqueur du championnat (6 réalisations).

"On n'est pas tombé dans le piège de ce dernier match avant les fêtes", se satisfait le manager général. "Je suis content du résultat, on a été très efficace et le bonus est une récompense."

Deux faux-pas à domicile

A la trève, le bilan des Jaune et Bleu n'est pas parfait. En 14 rencontres, ils se sont inclinés huit fois, dont deux à domicile. Deux contre-performances enregistrées au mois d'octobre contre Perpignan (22-25) puis Vannes (22-35). Frustrant, puisque Nevers a mené lors de ces deux affrontements avant de craquer en fin de match. Mais à relativiser, car ces deux clubs survolent jusqu'ici le classement de la Pro D2.

Dans une saison marquée par les reports et l'incertitude dûs à la crise sanitaire, l'USON a aussi su se rattraper. Notamment en allant gagner à Mont-de-Marsan (16-26), sa seule victoire à l'extérieur.

Le bilan est également rassurant dans le jeu. Nevers peut s'appuyer sur la meilleure attaque du championnat (352 points et 37 essais inscrits), avec un match disputé de plus que Perpignan.

Seul bémol, la défense qui pêche parfois, seulement la 13e de Pro D2. "Nous avons un problème de discipline", regrette Xavier Péméja. "Nous prenons beaucoup trop de points sur des pénalités. A Colomiers par exemple (défaite 19-16, ndlr), on termine avec 18 pénalités contre nous et seulement 8 pour. C'est ça qui fait la différence."

Des bonus au rendez-vous

Nevers est aussi l'équipe qui a su décrocher le plus de points de bonus depuis le début de l'exercice 2020-2021. Quatre bonus offensifs, quatre bonus défensifs, soit huit points supplémentaires. En comparaison, la saison dernière, l'USON n'en avait récolté que quatre, tous offensifs, en 22 rencontres disputées avant l'arrêt du championnat. Des unités précieuses, qui pourraient faire la différence en fin de saison.

Car si les Nivernais pointent déjà à 17 longueurs du duo de tête, derrière la lutte est plus dense. Après Oyonnax, troisième, cinq clubs se tiennent en quatre points, en quête d'une qualification pour les phases finales. "Tout est possible, partout", insiste le manager général. "A part Perpignan et Vannes qui sont sûrs d'être dans les six, tout le reste est serré. On peut basculer très vite, vers le haut comme vers le bas."

A la lutte pour les phases finales

L'USON n'est certes pas encore dans son objectif de disputer au moins les "playoffs". Mais les Neversois sont à égalité de points avec Provence Rugby, actuel 6e, et ils n'ont que trois points de retard sur la quatrième place, synonyme de barrage à domicile.

Ils pourront espérer un retour en forme de Josaia Raisuqe, meilleur marqueur d'essais de la saison 2018-2019, ralenti depuis par les blessures, mais auteur ce vendredi de son troisième essai de la saison.

Pour ne pas se laisser distancer, Nevers n'a donc plus le droit à l'erreur, particulièrement à domicile. Et la reprise en janvier sera déterminante. Les Jaune et Bleu attaqueront par un déplacement sur la pelouse de Béziers, leur premier poursuivant. Avant de recevoir Provence Rugby. Deux rencontres qui risquent de donner le ton de la fin de saison nivernaise.

"Ce sont deux matchs capitaux", appuie Xavier Péméja. "Après ces deux premières rencontres de 2021, on va savoir si on va pouvoir regarder vers le haut, ou rester dans le ventre mou."

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