Après une relative accalmie depuis l'été, les prédations de loup ont recommencé. Entre le 30 novembre et ce jeudi 9 décembre, sept attaques de troupeaux d'ovins ont été constatés en Saône-et-Loire. L'Office français de la biodiversité attribue ces attaques au loup, déjà observé dans le secteur.
Les 29 et 30 novembre, deux troupeaux d'ovins ont été victimes d'un loup sur les communes de Blanzy et Saint-Eusèbe. Ces dix derniers jours, sept attaques ont été reportées à la préfecture de Saône-et-Loire.
La dernière en date : sept brebis tuées et sept autres blessées à Oudry, sur un troupeau d'une vingtaine de bête. L'éleveur a constaté le massacre mercredi 8 décembre au matin, à seulement une centaine de mètres de son habitation. "Est-ce que c’est le loup, est-ce que ce sont des chiens... je ne sais pas", s'interroge le propriétaire, Vincent Rameau.
Le loup photographié
Appelée pour chaque constat, l'Office français de la biodiversité (OFB) impute ces nouvelles attaques au loup, photographié le 30 novembre dans le secteur.
Cinq d'entre elles sont survenues dans un rayon de cinquante kilomètres autour de Blanzy et de Saint-Eusèbe. Les deux autres, ont eu lieu dans la Bresse, à Chapelle-Thècle et à Branges.
Des louvetiers mobilisés
Comme Vincent Rameau, les éleveurs qui en font la demande peuvent être dotés de matériel de protection d'urgence.
Ce jeudi 9 décembre, la préfecture indique que depuis le 30 novembre, "les louvetiers ont été mobilisés pour mener des opérations de surveillance des troupeaux qui demeurent à l’extérieur, tant dans l’ouest du département que dans la Bresse."
"Le préfet a d’ores et déjà signé trois autorisations de tir de défense simples accordées sur leur demande à des éleveurs qui ont protégé leurs troupeaux. La louveterie est mobilisée pour leur mise en œuvre", poursuit le communiqué.