Lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale mardi 7 novembre, Cécile Untermaier a dénoncé "le silence et l’inertie entourant le harcèlement sexuel". La députée de Saône-et-Loire demande au gouvernement d'agir en urgence.
"Dimanche, une centaine de femmes, parmi lesquelles des écrivaines, des cinéastes et des journalistes, ont lancé un appel au Président de la République pour mettre en place un plan d'urgence contre les agressions sexuelles.
► Les propositions ainsi faites doivent être suivies d’effet et contrairement à ce que j’ai pu lire, tout n'a pas été fait et les professionnels ne sont pas suffisamment formés.
► Les victimes sont seules ; elles poussent la porte des associations, quelquefois la permanence du député, comme chez moi hier matin, pour dire l’incroyable silence, l’inertie entourant le harcèlement sexuel, et la lenteur de la justice saisie dans le meilleur des cas (...)
Dans les territoires, des réseaux « VIF » se sont mis en place pour aider les femmes victimes de violences, mais nous peinons à mobiliser les acteurs locaux et les crédits d’État font défaut.
Face à ce constat et alors que nous sommes au cœur de ce débat national et international, je vous demande, Monsieur le Premier Ministre, de nous dire quelle politique vous entendez mener, sachant que celle-ci ne peut pas se concevoir autrement qu'interministériel et transversale et qu'à ce titre, elle implique un élan au plus haut niveau."