Grâce à Moustapha Fall, Cameron Clark et John Roberson, les basketteurs de Chalon-sur-Saône ont décroché leur deuxième victoire en demi-finale de ProA contre Paris-Levallois vendredi 2 juin 2017. Ils ne sont plus qu'à un succès d'une deuxième finale.
L’Elan Chalon s’est imposé 84 à 77 dans sa salle du Colisée en liesse
Moustapha Fall et Cameron Clark ont frôlé l’exploit d’un double-double (deux catégories statistiques au-dessus de dix unités) : le pivot français a terminé avec 19 points et 8 rebonds, et l'ailier fort américain avec 19 points et 9 rebonds. Leur influence, ajoutée à celle d'un John Roberson meilleur marqueur du match (avec 21 points), a été décisive pour permettre à l’Elan Chalon de s'imposer dans le money-time.
CHALONNAIS
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Vous avez été MAGNIFIQUES !
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Il suffit désormais d’une seule victoire lors des trois prochains matches (dont deux de suite à Levallois lundi et mercredi) pour que les Bourguignons obtiennent une place en finale. Ils pourront alors commencer à rêver d'un deuxième titre de champion de France après leur sacre de 2012.
"Ils vont avoir un sursaut d'orgueil, et ils vont tout faire pour ne pas perdre 3-0. A nous d'aller chercher ce troisième succès le plus rapidement possible", a cependant précisé un Moustapha Fall méfiant après la rencontre.
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"C'est dur de gagner ici"
le suspense a été au rendez-vous jusque dans les derniers instants de la partie comme lors du match 1, et lors des deux premiers matches de l'autre demi-finale entre Strasbourg et Villeurbanne (deux succès pour l'Asvel).Les joueurs de Jean-Denys Choulet pensaient avoir fait le plus dur en s'échappant dans le 3e quart-temps en prenant le large et 7 points d'avance, mais une faute à une seconde le fin de cette troisième période a offert à Louis Campbell trois lancers francs qu'il a convertis pour revenir à un point (53-52).
Le chassé-croisé entre Paris-Levallois et Chalon-sur-Saône a alors duré près de sept minutes dans le dernier quart-temps, avant que John Roberson, muet en première mi-temps, n'aligne les paniers pour creuser un écart décisif. "C'est dur de gagner ici. On n'est pas démobilisé, donc on n'a pas besoin de se remobiliser", a estimé Louis Labeyrie au micro de SFR Sport après la rencontre, déjà tourné vers les deux matches à venir à Marcel-Cerdan.