L’entreprise creusotine nin-nin a inauguré son nouvel atelier. Prochain objectif pour les doudous "made in Le Creusot" : ouvrir une boutique et s’attaquer au marché chinois.
Fini les cartons empilés dans un coin du salon. L’entreprise creusotine Nin-Nin a ouvert son atelier. Elle dispose maintenant d’un espace pour la couture, un autre pour la broderie, et un coin dédié à la communication.
Reportage de Fanny Borius, Anthony Borlot et Eric Vial avec :
- Nicolas Courrège, co-créateur de Nin-Nin
- Clémence Berruyer, co-créatrice de Nin-Nin
150 doudous par mois
L’aventure a commencé en 2016. Nicolas Courrège, jeune papa creusotin, créer un doudou original et moderne, avec une tête sans visage pour laisser libre cours à l'imagination. Le succès est immédiat auprès de ses enfants. Avec sa compagne Clémence Berruyer, il décide alors de commercialiser le nin-nin.
Un an et demi plus tard, c’est 150 doudous qui sont vendus chaque mois. « On augmente nos chiffres tous les mois, se réjouit Clémence. C’est une belle réussite, alors que ce n’était pas forcément gagné. »
A la conquête du marché chinois
Après la France, les deux Creusotins ont un nouvel objectif : conquérir la Chine. A l’occasion du salon du Made In France, Nicolas et Clémence ont fait l’objet d’un article dans un magazine chinois. « C’est un joli clin d’œil de la presse chinoise, commente Nicolas. Mais c’est un peu paradoxal quand on sait que 98% des doudous vendus en France viennent en fait de Chine. »
Une boutique dans l’atelier
Pour l’instant, les commandes se font uniquement sur internet. Bientôt, une boutique ouvrira dans l’atelier on l'on pourra acheter doudous, mais aussi chaussons, bavoirs et coussins.
Une couturière travaille à plein temps à raison d’un nin-nin confectionné tous les quarts d’heure. Clémence et Nicolas souhaitent en embaucher une deuxième.