Lancé en 2019, le Service national universel (SNU) recrute de plus en plus. En 2021, 178 jeunes côte d'oriens y ont participé. Une promotion franc-comtoise est à Mâcon (71) en cette fin février. L'occasion de présenter ce dispositif.
Qu'il s'agisse de découvrir l'armée ou de prendre confiance en soi, tous les jeunes Franc-comtois présents à Mâcon en cette semaine de février se sont lancés un défi en s'inscrivant service national universel (SNU).
Une soixantaine d'adolescents, âgés de 15 à 18 ans, ont troqué leurs vacances d'hiver contre un stage de cohésion de treize jours. Loin de chez eux, ils sont arrivés dimanche 13 février 2022, dans un hôtel mâconnais. Ce stage de cohésion va leur permettre de découvrir l'armée, la police et les pompiers sous un jour nouveau.
Chaque matin, pour se mettre au diapason, ils assistent à la levée des couleurs avant d'expérimenter des activités inédites. Ce jour-là, certains ont un stage d'autodéfense pendant que d'autres se rendent au mémorial citoyen de Mâcon où sont rassemblés des souvenirs militaires de 1870 à nos jours.
Le service national universel en bref
Créé en 2019 pour remplacer la journée citoyenne obligatoire, le Service national universel (SNU) est un dispositif original, basé sur le volontariat. Il a été conçu, à destination des jeunes âgés de 15 à 17 ans, pour promouvoir la citoyenneté, la solidarité et les valeurs de la République.
Il se compose de trois parties : un stage de cohésion de treize jours, une mission d’intérêt général (MIG), d’une durée minimale de 84 heures (12 jours) et une période d'engagement de 3 mois au sein d'une des structures reconnues. Les deux premières sont obligatoires.
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Seule difficulté : trouver une mission d'intérêt général dans une association, une collectivité territoriale, ou un corps en uniforme. Les jeunes peuvent s'orienter vers une des sept thématiques suivantes : défense et mémoire, sécurité, solidarité, santé, éducation, culture, sport ou environnement.
Pourtant, un tiers des jeunes volontaires côte-d'oriens de 2021 n'ont pas encore réalisé ce volet.
Un dispositif en plein essor
Le SNU recrute de plus en plus. En 2021, 15 000 jeunes français s'y sont inscrits dont 178 jeunes côte-d'oriens.
Au stage de cohésion mâconnais, l'organisateur Daniel Auduc observe qu'il y a "une plus grande variété de catégories sociales et économiques désormais."
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Ce sont des jeunes totalement différents dans leur quotidien qui arrivent ici et qui découvrent que cette diversité est une richesse.
Daniel Auduc, chef de centre SNU à Mâcon (71)
S'engager, s'ouvrir à de nouveaux horizons, ou découvrir l'armée sont les motivations les plus souvent avancées. L'instauration de Parcoursup a aussi amené de nombreux jeunes à s'interroger sur les activités extérieures qu'ils pouvaient mettre en avant. La participation au SNU est valorisée lors des journées d'information au sein des lycées.
Les inscriptions pour les stages de cohésion de l'été sont ouvertes jusqu'au 30 mars 2022. Cette année, les organisateurs espèrent intéresser 400 jeunes en Côte d'or.
