PHOTOS. Découvrez le bébé tigre blanc né au zoo du Touroparc

Le zoo de Touroparc à Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire) est fier de la naissance début août d'un tigreau blanc à la fauverie, mais pour les autres espèces, la maternité du parc animalier ne désemplit pas !

Au Touroparc Zoo de Romanèche-Thorins, un événement inattendu s'est produit le 8 aôut vers 7h30 : un bébé tigre blanc est né, alors qu'aucun signe ne laissait présager sa naissance. Un mois plus tard, le tigreau a pu être examiné pour juger de sa bonne santé. 

Une naissance inattendue

L'équipe vétérinaire du parc ne s'attendait pas à cette naissance le 8 août : la femelle Tina n'avait pas eu de portées depuis 2014, et selon l'équipe, "rien ne présageait d'une portée. La femelle a caché cette future mise bas. L’absence de contraction et de prise de poids n’annonçaient pas cette venue." Face à cette surprise, l’ensemble des soigneurs et le vétérinaire ont mis en place un protocole alimentaire adapté à cette situation inédite.

Pour le directeur du parc, Thomas Gervais, la naissance était inattendue : "Nos deux individus étaient âgés, le papa était décédé au mois de juin l'été dernier. Aucun signe annonciateur ne s'est signalé. Aujourd'hui, on a pu constater que le bébé était viable, qu'il se portait bien."

L'équipe soignante vétérinaire a pu donc prendre les constantes vitales du tigreau : fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, température, prise de poids... pour commencer à dresser un dossier complet et s'assurer de la bonne santé du félin.

Au sujet des tigres blancs, Thomas Gervais précise que "cette naissance est évidemment un heureux évènement pour le parc. Tout doucement, nous allons passer vers d'autres espèces menacées à protéger : tigre de Sumatra et tigre du Bengale... mais la naissance de ce tigre blanc va nous servir d'ambassadeur pour notre parc."

D'autres naissances au zoo

Des servals sont nés le 24 juillet dernier : deux mâles. Ils ont six semaines à présent. Ces jumeaux sont une belle nouvelle pour l’espèce qui voit malheureusement sa population se réduire chaque année dans la région Nord de l’Afrique. Inscrits à l’annexe II de la La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), les servals ne sont pas nécessairement menacés actuellement d'extinction, mais pourraient le devenir si leur commerce n'était pas étroitement contrôlé et leur chasse interdite.

D'après le vétérinaire du parc, Valentin Cassar, "les servals sont encore très timides. Tout notre travail, c'est de leur proposer un environnement qui évolue, pour ne pas que ce soit un choc, mais un enrichissement pour eux. On va progressivement leur offrir plus de terrain que le nid fait par la mère." 
D’autres naissances ont également eu lieu cette année : suricate, loriquets, tortues radiata, ara de Buffon, antilopes cervicapre