Aux Assises de Saône-et-Loire, c'est la deuxième semaine du procès du meurtrier présumé de Jacques Vaude, tué à son domicile il y a six ans. Malgré les heures d'audition, l'accusé d'origine bulgare est incapable de donner les raisons de son geste.
"Il n'y a aucune raison ?", cette phrase prononcée par l'avocat général résume bien le sentiment général aux Assises de Saône-et-Loire, pour la deuxième semaine du procès du meurtrier présumé de Jacques Vaude , tué à son domicile il y a six ans à Autun. Jacques Vaude et sa compagne, Elsje O’Sullivan étaient chez eux lorsque le couple est sauvagement agressé. Jacques Vaude, âgé de 74 ans, succombera à un coup violent porté à la tête. Sa compagne, Elsje O’Sullivan est sérieusement blessée.
Le procès d’Oleg Chikov a débuté à Chalon-sur-Saône lundi 27 janvier 2020, devant la cour d’assises de Saône-et-Loire. Ce sont des traces ADN qui ont permis aux enquêteurs de remonter jusqu’à la piste de ce Bulgare, condamné à 10 ans de prison pour un vol avec violence dans son pays. L'homme, âgé d’une trentaine d’années, travaillait comme saisonnier agricole dans la région d’Autun à l’époque.
Mais après une semaine et malgré les heures d'audition, l'accusé d'origine bulgare est incapable de donner les raisons de son geste. Son silence est insupportable pour la famille des victimes. "Ils espéraient plus de choses. Mais rien ne sort" déplorait Me Samuel Estève, avocat des enfants et petits-enfants de Jacques Vaude.à l'issue de l'audience du jour.
Le procès devrait durer deux semaines.