En l'absence de pluies depuis plus de 3 semaines, à l'exception des pluies d'orages localisés, et avec les fortes chaleurs, le débit des cours d'eau s'est dégradé en Saône-et-Loire. Le Préfet a décidé de prendre mercredi 14 juin un arrêté sécheresse plaçant certains secteurs en alerte, et un secteur en alerte renforcée.
Le comité départemental des ressources en eau a été réuni en Préfecture de Saône-et-Loire ce mercredi 14 juin. Le préfet a pris un arrêté sécheresse car les premiers seuils d'alerte et d'alerte renforcée ont été franchis.
Les secteurs concernés
Le préfet a décidé de prendre un arrêté sécheresse qui place :
• en alerte les secteurs « Saône aval », « Grosne », « Bourbince » et « Arroux - Morvan », avec des premières mesures de restriction visant à limiter la consommation d’eau
• en alerte renforcée le secteur « Arconce et Sornin », avec des restrictions plus contraignantes
• en vigilance tout le reste du département.
Au regard de l'évolution de la situation hydrologique du département, des renforcements voire une généralisation des mesures de restriction est possible au cours des semaines à venir.
À quoi correspondent les différents seuils d'alerte ?
Pour rappel, l'alerte sécheresse est répartie en quatre niveaux qui sont différenciés par des couleurs : gris, jaune, orange et rouge pour vigilance, alerte, al erte renforcée et crise.
En situation de vigilance, les services publics encouragent à diminuer la consommation d’eau.
Si un territoire est placé en alerte jaune, tous les prélèvements sont réduits et les premières restrictions comme remplir sa piscine ou arroser son jardin peuvent faire leur apparition selon l’appréciation de la préfecture et en fonction des territoires.
En revanche, si une zone est concernée par la couleur orange — qui représente une alerte renforcée — les restrictions sont encore plus strictes et les interdictions peuvent être prononcées notamment au niveau du secteur agricole.
Dans un épisode de sécheresse avancé, la crise peut être annoncée avec la couleur rouge.
Ce niveau maximal vise à préserver les usages prioritaires (santé, sécurité civile, eau potable, salubrité...) et interdit tout autre prélèvement d’eau aux usages domestiques, au secteur agricole et aux espaces publics.