À la veille d'une nouvelle manifestation des salariés de General Electric ce jeudi à Belfort, la présidente de la Région Bourgogne-Franche Comté a adressé ce mercredi 21 avril un courrier au Président de la République, l'invitant confirmer à Belfort le souhait de l'Etat de maintenir l'emploi.
Un courrier qui fait suite à une (relative) bonne nouvelle annoncée ces derniers jours, la préservation de 94 emplois, alors que le conglomérat américain de l’énergie avait annoncé, fin 2020, vouloir supprimer 238 postes sur près de 1 800 dans sa branche nucléaire.
Mais comme l'écrit la Présidente de Région dans un communiqué: "c’est une première étape : il en reste 144 à sauver et autant de compétences clés qui ne doivent pas disparaître. Le Gouvernement ne peut pas d’un côté dire que l’État ne peut rien faire pour stopper le PSE (Plan de Sauvegarde de l'Emploi, ndlr) et de l’autre affirmer qu’il va racheter la branche nucléaire. Je demande à l’État un moratoire. Il faut finaliser cette vente pour ne pas priver la filière électro-nucléaire française de ses compétences"
Dans un courrier adressé ce jour au Président de la République, la présidente de la Région a invité Emmanuel Macron à Belfort, pour qu’il précise les propos de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, qui avait annoncé le 29 mars, dans une interview au journal l’Est républicain, que « le rachat […] pourrait intervenir d’ici la fin de l’année ».