Samedi, sur le contre la montre du Tour de France en Haute-Saône, les salariés de General Electric en lutte avaient positionné banderoles et slogans le long du trajet. Ils ont été priés de ranger leurs banderoles.
Sport et politique ne font pas bon ménage. En tout cas aux yeux des organisateurs du Tour de France.
Environ 30 salariés de la branche Hydro de General Electric, menacés par un plan social visant à supprimer 89 postes à Belfort ont profité du Tour de France, de passage dans la région samedi 19 septembre, pour alerter l'opinion sur leur situation. Trois groupes d'environ 10 personnes se sont installés à différents points du parcours, sur le contre la montre entre Lure et la Planche-des-Belles-Filles
Messages inscrits sur la route, banderoles et slogans ont été déployés. "Ge Hydro doit vivre", "GE tue l'Hydro", "Hydro Belfort prend l'eau" pouvait-on lire sur le bord de la route. Avec plusieurs passages aux mêmes endroits, l'occasion était belle de faire passer un message au plus grand nombre.
Ce lundi matin, une réunion doit avoir lieu entre la direction de General Electric et les syndicats de la branche Hydro, à l’Atria de Belfort en présence du Président Hydro France. "Caché derrière un projet de simplification, nous assistons depuis plusieurs années à un vaste projet de délocalisation en Inde, Chine et Turquie. Avec 89 suppressions de postes nets à Belfort pour seulement 22 transferts éventuels de postes sur notre entité de Grenoble, les savoirs faire relatifs à la conception d’alternateur de centrale hydroélectrique sont plus que jamais menacés" s'indigne le CSE GE HYDRO Belfort.