Eurockéennes 2019 : viol présumé, malaises, drogues, petits bobos ... quel bilan côté sécurité et secours ?

Plus de 125.000 festivaliers sur 4 jours d'Eurocks à Belfort, et forcément avec cette foule quelques incidents. L'édition 2019 aura été marquée par une action renforcée contre les stupéfiants et une plainte pour viol en cours d'instruction. 

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Une plainte pour viol en cours d'instruction 


Une plainte pour viol a été déposée lors du festival a indiqué samedi 6 juillet la Préfecture du Territoire de Belfort. La gendarmerie qui instruit l'enquête n'a pas souhaité faire de commentaires indiquant que les vérifications d'usage étaient en cours. Les faits se sont passés dans le périmètre du festival indique le lieutenant Olivier Garoby sans préciser les lieux exacts et l'âge des personnes. Selon nos confrères de France Bleu, les faits se seraient produits à proximité du camping dans la nuit de vendredi à samedi. La femme et l'homme en question se connaissaient et seraient arrivés ensemble sur le festival. Cet après-midi, l'identification criminelle était sur place au camping ont constaté nos journalistes. 
 


Une lutte contre la drogue et les trafics de stupéfiants plus visible que les autres années 


Cette année, à l'entrée des Eurocks, mais également au camping et dans l'enceinte du site, les contrôles anti-drogue menés par les gendarmes étaient très visibles et réguliers. "Il y a une volonté des services de l'Etat de mener des actions offensives de prévention. Un festival n'est pas une zone de non droit d'où notre présence" nous a confié le lieutenant colonel Olivier Garoby du groupement de gendarmerie du Territoire de Belfort. 
 

Un certain nombre de procédures judiciaires ont été ouvertes. Parmi, elles jeudi, une procédure pour détention d'armes et deux procédures pour trafic de drogue.
Jeudi, une quarantaine de procès verbaux pour ont été effectués par les gendarmes pour détention de stupéfiants. Vendredi, 76 personnes ont fait l'objet de PV de renseignements judiciaires pour des faits de consommation de stupéfiants (coke, LSD, cannabis...). Ce chiffre est encore de 70 procédures pour stupéfiants sur la journée de samedi. 
 


Infractions routières et incivilités 

Sur les routes menant au festival, les forces de l'ordre ont mené des contrôles d'alcoolémie ou d'identité. Sur ordre du procureur du Territoire de Belfort, ils étaient autorisés à fouiller les véhicules.
 

Sur la seule journée de vendredi, 95 infractions routières ont été constatées : 18 conducteurs en sens-interdit à Evette-Salbert près de l’église, un délit a été constaté et 5 contraventions ont été dressées pour une conduite sous l’emprise d’un état alcoolique. Samedi, les autorités ont constaté 95 infractions routières, 62 stationnements gênants, et une dizaine d’infractions liées à une conduite sous l’emprise de l'alcool. 

Vendredi, les forces de l'ordre ont du également intervenir à la gare de Belfort pour des jets de bouteille, consommation de stupéfiants et stationnements gênants. 


Malaises, alcool et bobologie


Au poste médical avancé situé au coeur du festival, Samu et pompiers ont commencé à faire le bilan des interventions menées sur le site et du nombre de festivaliers pris en charge. 
 

"On est plutôt sur une activité soutenue supérieure à l'année passée" explique Michaël Idrissi, du SDIS 90. "Nous avons du prendre en charge cette année pas mal de difficultés respiratoires liées à la poussière, c'est une pathologie que nous n'avions pas l'habitude de voir" explique le pompier. Pour le reste, les pathologies sont classiques, traumatismes, entorses, comas éthyliques pour quelques festivaliers... et cette année moins de drogue de synthèse selon les secours. Le dispositif était composé cette année d'une trentaine de pompiers chaque soir, de 5 personnels du Samu, et nouveauté cette année la présence de la Croix-Rouge. 
 

Samedi, 211 personnes ont été prises en charge au poste médical avancé installé sur la presqu’île, dont 56 personnes secourues sur site, le restant étant des consultations spontanées. 11 personnes ont été évacuées à l’hôpital Nord Franche-Comté indique la Préfecture.
 
Les secours ont du gérer plusieurs mouvements de foule et malaises en série. Les derniers en date pendant le concert de la jeune belge Angèle où la foule était ultra dense devant la Greenroom. Les gendarmes ont du ouvrir la voie de secours pour accéder aux victimes de malaise, en raison d’une foule devenue trop dense pour que les secours y accèdent via l'intérieur du site. 

Les médecins du poste médical avancé ont constaté également que des festivaliers et festivalières se sont présentés pour des troubles digestifs ou des états secondaires suite à l'ingestion de boissons ou de denrées alimentaires proposés par de parfaits inconnus. Il a été recommandé aux festivaliers de surveiller leur verre et de n’accepter ni boisson, ni nourriture de la part d’inconnus.
 
 

 
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