Un "gilet jaune" vivant de Valdoie, près de Belfort, a été mis en examen pour "provocation publique à la commission d'un crime ou d'un délit", ce jeudi 25 avril. La nature précise des faits qui lui sont reprochés n'a pas été révélée, il risque jusqu'à cinq ans d'emprisonnement.
L'homme était en garde à vue depuis plus de 24 heures au commissariat de Belfort quand il a été relâché, ce jeudi 25 avril. Suite à son audition par les enquêteurs, ce "gilet jaune" a été mis en examen pour "provocation publique à la commission d'un crime ou d'un délit", a-t-on appris auprès du parquet de Belfort. Il risque jusqu'à cinq ans d'emprisonnement.
"Son placement en garde à vue n'a rien a voir avec le fait qu'il soit « gilet jaune »", précise un magistrat du parquet, sans révéler la nature précise des faits. Mercredi matin, son domicile de Valdoie avait été perquisitionné et plusieurs saisies opérées, dont son ordinateur. Elles doivent encore être examinées dans le cadre de l'information judiciaire en cours.
A l'annonce de ce placement en garde à vue, une vingtaine de "gilets jaunes" du Territoire de Belfort s'était réunie devant le commissariat pour "savoir si les conditions de détention étaient respectées". Ils expliquent aujourd'hui ne pas comprendre cette mise en examen qui serait liée, selon un proche du mis en cause, à des publications Facebook.