Le groupe Caesaria, originaire de Belfort, sort ce vendredi 17 mai son deuxième album, baptisé Tonight will only make me love you more. Les trois membres du groupe ont répondu à quelques questions pour France 3 Franche-Comté.
Ils seront pour la première année au festival des Eurockéennes de Belfort, le 5 juillet prochain. Le groupe Belfortain Caesaria sort ce vendredi 17 mai un nouvel album, baptisé Tonight will only make me love you more (ce soir, je t'aimerai encore plus, en français). Les trois membres du groupe, Théo Chaumard, Thomas Fariney et Louis Arcens ont répondu pour l'occasion à quelques questions pour France 3 Franche-Comté.
France 3 Franche-Comté : Vous sortez votre deuxième album aujourd'hui, comment est-ce que vous vous sentez ?
Caesaria : On a carrément hâte. C'est le fruit de deux années de travail de composition, puis d'enregistrement à Londres pendant un mois. C'est ensuite tout un travail de planification de la sortie. Aujourd'hui, c'est la fin d'un long chemin pour nous. Maintenant, il appartient aux gens. On a hâte d'avoir leur retour, de prendre la route et de le défendre sur scène. On joue déjà demain en Bretagne.
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Comment est né cet album ?
Caesaria : Cet album est né courant 2023. L'idée était de faire un concept autour de la vibe des années 80-90 à Manchester, qui s'appelle le Madchester. On voulait mélanger un son club et un son rock. On a repris cet héritage-là pour en faire un truc que l'on avait digéré.
Vous avez une anecdote sur cet enregistrement ?
Caesaria : On est retourné enregistrer avec le réalisateur qui travaille avec nous à Londres. On s'est rendu compte en arrivant là-bas que tout l'héritage que l'on voulait remettre à jour, il l'avait vraiment vécu dans les années 90. Il nous racontait plein d'anecdotes.
Comment est-ce que vous écrivez vos morceaux ?
Caesaria : Pour la composition, on travaille tout à trois. On arrive avec des idées, on reprend tout à trois. Pour les textes, c'est plutôt moi (Théo Chaumard) qui vais écrire des choses. Après, je les soumets aux autres.
Vos textes reprennent des moments particuliers de vos vies. Comment utilisez-vous ces inspirations ?
Caesaria : On a l'habitude de dire que tout ce qu'on écrit, rien n'est gratuit. On parle toujours un peu de nous, ce sont des parties de nous-même. En l'occurrence, cet album-là est exactement dans cette continuité : parler de nos amours, de nos douleurs, de nos obstacles, de nos envies, de nos rêves.
Chaque titre est hyper intime. On peut parler de choses très légères : l'amour, la fête, la vie la nuit, mais c'est à chaque fois une bribe de nous-même. C'est un exutoire : c'est cool quand ça va, ou quand ça ne va pas, de pouvoir le mettre sur papier, de le chanter, de la mettre sur un disque immuable.
Qu'est-ce qui est prévu pour la suite ?
C'est de faire le maximum de dates. On dit souvent que l'on chante en anglais parce qu'on veut voyager partout. On veut voyager, diffuser notre musique, la faire comprendre. On a déjà pas mal de dates là à partir de mi-mai.