Suspicion d'agressions sexuelles dans des EHPAD de Franche-Comté : neuf cas supplémentaires découverts

En juin 2019, un homme était mis en garde à vue pour plusieurs agressions sexuelles survenues dans un EHPAD d'Héricourt. Neuf autres cas ont été portés au dossier, dans quatre autres établissements de la région. Détails.

De nouvelles informations ont été dévoilées par Emmanuel Dupic, procureur de la République de Haute-Saône, dans l'affaire d'agressions sexuelles sur personnes malades d'Alzheimer, dans un EHPAD situé à Héricourt. Il s'agirait d'attouchements et d'agressions sexuelles. L'homme est également soupçonné d'avoir forcé ses victimes à pratiquer des fellations lors des toilettes, ce qui est selon la loi du 5 août 2018 désormais considéré comme un viol.

Les victimes, résidentes, sont toutes âgées de plus de 80 ans. L'une d'elle s'avère être un homme. 
 


Le suspect, interpellé en juin 2019, est soupçonné d'avoir sévi dans d'autres établissements francs-comtois. Au total, neuf cas supplémentaires ont été portés au dossier. Ils auraient été signalés par l'Agence Régionale de Santé, qui était vraissemblablement au courant des agissements de l'individu soupçonné. 

De plus, d'autres agressions sexuelles sur des collègues ont été à nouveau signalées. Quatre établissements sont concernés. Ils sont situés sur les communes de Valdoie, Belfort, Rougemont-le-Château et Désandans, commune située dans le Pays de Montbéliard.

Emmanuel Dupic, procureur de la République, s'est dit surpris du fonctionnement de ses établissements, dont plusieurs ont licencié le soignant avant qu'il ne soit tout de même réembauché par la suite. Âgé de 60 ans, l'homme soupçonné des faits a été présenté devant un juge d'instruction cet après-midi. Il risque jusqu'à 7 ans d'emprisonnement. 
 
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