Consommation de stupéfiants : Comment lutter contre ?

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Aux Eurockéennes comme dans tous les grands festivals, la consommation de drogue est présente. Et visible. 

Du cannabis dans l'air 

Chaque soir de festival, le cannabis est lui aussi de sortie. Sans se cacher, certains festivaliers fument. Drogue visible à l'oeil nu. Drogue palpable à l'odeur dans l'air ambiant. "T'as pas de la coke ?, me hèle hier soir un festivalier au milieu de la foule. 

Quels moyens de répression ?


  • A l'intérieur du site du Malsaucy, les contrôles se font discrets. Le festival nous explique qu'une équipe d'agents de sécurité de huit personnes surveillent les éventuels revendeurs. "Ces agents repèrent les ventes intempestives, ou agressives. Ils peuvent faire appel aux gendarmes ou policiers en civil pour les évacuer" explique Jean-Paul Roland, directeur des Eurockéennes. "Mais on ne fait pas la chasse aux joints", dit-il. Pour lui, la consommation de drogue est beaucoup moindre qu'il y a 20 ans.

  • A l'extérieur, 400 policiers et gendarmes sont mobilisés pour des contrôles. Des contrôles d'alcoolémie ou de stupéfiants si besoin. Les services des douanes sont aussi présents. 

Des petites quantités de stupéfiants

Trois infractions aux stupéfiants ont été constatées par les forces de l'ordre. "Des petites quantités" selon Marie-Claude Lambert, directrice de cabinet à la Préfecture du Territoire de Belfort.

De la prévention aussi

Les bénévoles de l'association Altau interviennent sur le camping. Pour informer des risques de la consommation de drogue. Et proposer des kits d'accompagnement pour les toxicomanes les plus dépendants.
"Cannabis, alcool, cocaïne, LSD, speed sont consommés pendant le festival", explique Maud Caverzasio, chef de service à Altau. Mais selon elle, il est difficile de quantifier les usages d'une année à l'autre. La consommation sur le festival est festive constate l'association. 
"Notre présence aux Eurockéennes permet de créer du lien avec les toxicomanes du secteur. Certains reviennent nous voir ensuite pour entamer une démarche de soin", ajoute t-elle.

Drogue et alcool

Du côté des services de secours, la drogue n'est pas la première raison des interventions. Mais combinée à l'alcool, la toxicomanie peut amener certains festivaliers au poste de secours du Samu. "On voit surtout du haschich, il y a aussi un peu d'ectasy" note Sandra Deleule, médecin au SAMU 90.












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